Qui détient les ressources mondiales en gaz, dont nous dépendons pour notre consommation ? Et qui nous approvisionnera à l'avenir ? À l'heure du débat sur le gaz de schiste, l'équipe du film a interrogé les acteurs clés du commerce international. L'approche géostratégique d'un univers opaque de pouvoir et d'intrigues, domine par une lutte implacable pour le monopole. Car si le gaz est l'énergie fossile la plus propre, son exploitation et sa commercialisation ne sont pas des plus transparentes...
L'Union européenne consomme de plus en plus de gaz et en produit de moins en moins. À qui achetons-nous le gaz dont nous avons besoin ? Et qui nous approvisionnera à l'avenir ? Pour tenter de faire le point sur ces questions, le journaliste Martin Leidenfrost a interrogé les acteurs-clés de la production et du commerce international.
De Bakou, en Azerbaïdjan, à Moscou et à la Sibérie en passant par Bruxelles, Istanbul et Baumgarten en Autriche, coeur du dispositif gazier européen, les réponses des dirigeants politiques et industriels, voire celles des employés des compagnies gazières, toujours très évasives, montrent à quel point les choix stratégiques sont dépendants des relations diplomatiques internationales.
L'Europe arrivera-t-elle à faire aboutir son projet de gazoduc Nabucco ou continuera-t-elle à dépendre entièrement des approvisionnements russes de Gazprom qui fournit à lui seul 25 % de la production mondiale ? Devra-t-elle se tourner vers le gaz naturel liquide proposé par le Qatar ou recourir à la technique du fracking, un forage horizontal qui vise à secouer le gaz emprisonné en profondeur, comme le gaz de schiste ?
Quels qu'ils soient, ses choix l'engageront pour de nombreuses décennies et seront coûteux.
De Bakou, en Azerbaïdjan, à Moscou et à la Sibérie en passant par Bruxelles, Istanbul et Baumgarten en Autriche, coeur du dispositif gazier européen, les réponses des dirigeants politiques et industriels, voire celles des employés des compagnies gazières, toujours très évasives, montrent à quel point les choix stratégiques sont dépendants des relations diplomatiques internationales.
L'Europe arrivera-t-elle à faire aboutir son projet de gazoduc Nabucco ou continuera-t-elle à dépendre entièrement des approvisionnements russes de Gazprom qui fournit à lui seul 25 % de la production mondiale ? Devra-t-elle se tourner vers le gaz naturel liquide proposé par le Qatar ou recourir à la technique du fracking, un forage horizontal qui vise à secouer le gaz emprisonné en profondeur, comme le gaz de schiste ?
Quels qu'ils soient, ses choix l'engageront pour de nombreuses décennies et seront coûteux.
DL : DP , MU , WP
0 commentaires:
Enregistrer un commentaire