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(France, 2011, 42mn)
ARTE
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Hebron : le chemin de la paix
Hébron, deuxième ville de Palestine, à 30 km au sud de Jérusalem, vit une situation apparemment inextricable. Au cœur d’une vieille ville palestinienne sous haute surveillance, quelques micro colonies juives, des pâtés de maison qui cristallisent les tensions.
La ville est divisée en deux zones - H1 la zone palestinienne -, et H2, - la zone contrôlée par l’armée israélienne. Kyriat Arba, avec ses 7500 habitants, est la colonie la plus importante. Mais au cœur de la ville palestinienne, il y a d’autres sites d’implantation israélienne, des confettis où se cristallisent les tensions…
Pour assurer la sécurité de quelques 500 colons, 1500 soldats israéliens quadrillent une zone de quelques kilomètres carrés à peine. Check points, vérifications et contrôles continuels entre la vieille ville arabe et celle qu’on appelle ici « la zone juive ».
Une tension perpétuelle, avec des poussées de fièvre. Dans le centre ville, les zones de contacts entre israéliens et palestiniens ont été condamnées.
Sur place, dans une cité dont la rue principale a été tout simplement fermée, la réponse de la non-violence tente de faire son chemin…
Mali : main basse sur le riz
En 2008, le prix des matières premières avait atteint des sommets, celui du riz était multiplié par six en quelques mois provoquant des émeutes de la faim dans les pays pauvres.
Deux ans plus tard, retour sur la situation au Mali et ses ambitions agricoles. Un périple jusqu’au delta du fleuve Niger, la grande zone rizicole du Mali. Un territoire porteur de beaucoup d’espoir, mais aussi de convoitises.
Au lendemain de la crise, le gouvernement malien annonçait haut et fort sa volonté de devenir autosuffisant en riz et même, exportateur pour l’Afrique de l’Ouest. Deux ans plus tard, le constat est sans appel. Le riz malien ne parvient toujours pas à concurrencer celui venant de Thaïlande ou encore de Birmanie ou du Pakistan.
La ruée sur les terres depuis la crise de 2008 s’est poursuivie, le grand projet libyen d’aménagement de 100.000 hectares dans le delta du fleuve Niger est devenu emblématique. Si les infrastructures (comme l’immense canal d’irrigation et une nouvelle route) ont bien été réalisées, aucun aménagement des terres n’est en vue. Et le canal risque de devenir un enjeu majeur car de l’eau, il n’y en aurait pas assez pour tout le monde.
Entre temps, bien d’autres projets venant d’investisseurs étrangers, et aussi (et c’est un phénomène nouveau !), d’investisseurs maliens sont en cours.
Le grand développement agricole promis est bien en route mais il reste encore flou et suscite autant d’espoirs que d’inquiétudes.
Une grande partie de la population malienne confrontée à la pauvreté devra, elle, encore attendre.
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Hebron : le chemin de la paix
Hébron, deuxième ville de Palestine, à 30 km au sud de Jérusalem, vit une situation apparemment inextricable. Au cœur d’une vieille ville palestinienne sous haute surveillance, quelques micro colonies juives, des pâtés de maison qui cristallisent les tensions.
La ville est divisée en deux zones - H1 la zone palestinienne -, et H2, - la zone contrôlée par l’armée israélienne. Kyriat Arba, avec ses 7500 habitants, est la colonie la plus importante. Mais au cœur de la ville palestinienne, il y a d’autres sites d’implantation israélienne, des confettis où se cristallisent les tensions…
Pour assurer la sécurité de quelques 500 colons, 1500 soldats israéliens quadrillent une zone de quelques kilomètres carrés à peine. Check points, vérifications et contrôles continuels entre la vieille ville arabe et celle qu’on appelle ici « la zone juive ».
Une tension perpétuelle, avec des poussées de fièvre. Dans le centre ville, les zones de contacts entre israéliens et palestiniens ont été condamnées.
Sur place, dans une cité dont la rue principale a été tout simplement fermée, la réponse de la non-violence tente de faire son chemin…
Mali : main basse sur le riz
En 2008, le prix des matières premières avait atteint des sommets, celui du riz était multiplié par six en quelques mois provoquant des émeutes de la faim dans les pays pauvres.
Deux ans plus tard, retour sur la situation au Mali et ses ambitions agricoles. Un périple jusqu’au delta du fleuve Niger, la grande zone rizicole du Mali. Un territoire porteur de beaucoup d’espoir, mais aussi de convoitises.
Au lendemain de la crise, le gouvernement malien annonçait haut et fort sa volonté de devenir autosuffisant en riz et même, exportateur pour l’Afrique de l’Ouest. Deux ans plus tard, le constat est sans appel. Le riz malien ne parvient toujours pas à concurrencer celui venant de Thaïlande ou encore de Birmanie ou du Pakistan.
La ruée sur les terres depuis la crise de 2008 s’est poursuivie, le grand projet libyen d’aménagement de 100.000 hectares dans le delta du fleuve Niger est devenu emblématique. Si les infrastructures (comme l’immense canal d’irrigation et une nouvelle route) ont bien été réalisées, aucun aménagement des terres n’est en vue. Et le canal risque de devenir un enjeu majeur car de l’eau, il n’y en aurait pas assez pour tout le monde.
Entre temps, bien d’autres projets venant d’investisseurs étrangers, et aussi (et c’est un phénomène nouveau !), d’investisseurs maliens sont en cours.
Le grand développement agricole promis est bien en route mais il reste encore flou et suscite autant d’espoirs que d’inquiétudes.
Une grande partie de la population malienne confrontée à la pauvreté devra, elle, encore attendre.
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