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(France, 2011, 42mn)
ARTE
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(France, 2011, 42mn)
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ARTE Reportage
Libye : la longue marche vers la liberté
Après des années de terreur, les habitants de l’Est de la Libye respirent enfin et espèrent qu’au plus vite, tous les Libyens pourront en faire de même. En attendant la chute de Tripoli et du clan Kadhafi, une Libye libre tente de s’organiser autour de la jeune génération à l’origine de la révolte.
A Benghazi, deuxième ville du pays, les habitants racontent le quotidien des années noires d’un régime parmi les plus durs et les plus répressifs du monde arabe. La population visite désormais le palais du colonel Kadhafi, les prisons, les lieux de torture, et se demande où sont passés les milliards de dollars de manne pétrolière.
Et chacun se dit prêt à marcher sur Tripoli pour mettre un terme définitif au pouvoir du colonel Kadhafi et de son clan.
Colorado : de l’uranium à tout prix
Depuis, la propagation des révolutions dans le monde arabe, les craintes d’une pénurie de pétrole grandissent, proportionnellement à la flambée des prix du baril. Une période d’incertitude qui incite plutôt à l’autonomie…
Depuis plusieurs années déjà, les Etats-Unis cherchent par tous les moyens à exploiter les ressources énergétiques tirées de leur propre sol. Certaines ressources, en perte de vitesse, comme le charbon, le nucléaire ou le gaz de schiste, - dont l’exploitation hautement polluante suscite un vif débat - sont remises au goût du jour. Dans les Appalaches, le charbon est toujours soumis à une exploitation intensive.
L’extraction nucléaire, tombée en désuétude, elle aussi, pourrait renaître aux USA. Un budget d’environ 8 milliards de dollars a été alloué à son développement par l’administration Obama.
Contre toute attente, les mines d’uranium sont remises en service. L’uranium est tenu pour responsable de nombreuses catastrophes, humaines et écologiques. Les sols seraient détruits. La qualité de l’eau et de l’air serait aussi irréversiblement altérée.
A Nucla, dans le Colorado, reposent les dépouilles des victimes de l’uranium. Pourtant, au grand dam des militants écologistes, l’espoir renaît chez les mineurs de la région, qui souhaitent la réouverture du site. Toute une population désoeuvrée oscille entre l’envie de retrouver du travail, les risques encourus pour leur santé et le travail de mémoire qui les relie à la génération précédente. Et Energy Fuels fait miroiter une industrie de l’uranium propre et sûre à l’état du Colorado et à ses travailleurs…
Nouakchott: le casse-tête de l’eau
Une personne sur trois dans le monde n’a pas assez d’eau pour vivre correctement. Un problème qui va en s'aggravant : les villes grandissent, la population augmente et l'agriculture, l'industrie et les ménages ont besoin d'eau en quantité toujours plus grande.
Dans certains pays, moins de 40 % de la population a accès à l'eau potable. C'est le cas de la Mauritanie. L’ONU estime qu’il faut au minimum 20 litres d’eau potable par jour et par personne. A Nouakchott, la population dispose en moyenne de 15 litres.
L’eau a toujours été une question cruciale pour la capitale mauritanienne, depuis sa création il y a un peu plus de 50 ans.
De simple bourgade, Nouakchott s’est muée en une métropole, qui atteint aujourd’hui près d’un million d’habitants. Mais Nouakchott souffre de pénurie d’eau depuis sa création, et pour cause, il n’y a aucune source d’eau douce dans les alentours. La nappe souterraine actuellement exploitée pour approvisionner la ville se trouve à 60 kilomètres mais elle ne suffit plus depuis longtemps.
L’accès à l'eau potable en Mauritanie reste un casse-tête récurrent pour les populations. Et les prix soumis à la spéculation. Depuis plusieurs années, les autorités placent tous leurs espoirs dans le projet d'alimentation en eau potable « Aftout Essahli » : un château d’eau, une station de traitement, une station de pompage. L’eau est acheminée depuis le fleuve Sénégal, à près de 200 kilomètres de Nouakchott. Un projet qui est, en partie, devenu réalité, depuis l’automne dernier. Mais dans la plupart des quartiers, il n’y a pas de réseau d’alimentation d’eau. La galère continue donc pour une grande majorité des habitants de Nouakchott, pour qui la quête quotidienne de l’or bleu représente un parcours du combattant.
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Après des années de terreur, les habitants de l’Est de la Libye respirent enfin et espèrent qu’au plus vite, tous les Libyens pourront en faire de même. En attendant la chute de Tripoli et du clan Kadhafi, une Libye libre tente de s’organiser autour de la jeune génération à l’origine de la révolte.
A Benghazi, deuxième ville du pays, les habitants racontent le quotidien des années noires d’un régime parmi les plus durs et les plus répressifs du monde arabe. La population visite désormais le palais du colonel Kadhafi, les prisons, les lieux de torture, et se demande où sont passés les milliards de dollars de manne pétrolière.
Et chacun se dit prêt à marcher sur Tripoli pour mettre un terme définitif au pouvoir du colonel Kadhafi et de son clan.
Colorado : de l’uranium à tout prix
Depuis, la propagation des révolutions dans le monde arabe, les craintes d’une pénurie de pétrole grandissent, proportionnellement à la flambée des prix du baril. Une période d’incertitude qui incite plutôt à l’autonomie…
Depuis plusieurs années déjà, les Etats-Unis cherchent par tous les moyens à exploiter les ressources énergétiques tirées de leur propre sol. Certaines ressources, en perte de vitesse, comme le charbon, le nucléaire ou le gaz de schiste, - dont l’exploitation hautement polluante suscite un vif débat - sont remises au goût du jour. Dans les Appalaches, le charbon est toujours soumis à une exploitation intensive.
L’extraction nucléaire, tombée en désuétude, elle aussi, pourrait renaître aux USA. Un budget d’environ 8 milliards de dollars a été alloué à son développement par l’administration Obama.
Contre toute attente, les mines d’uranium sont remises en service. L’uranium est tenu pour responsable de nombreuses catastrophes, humaines et écologiques. Les sols seraient détruits. La qualité de l’eau et de l’air serait aussi irréversiblement altérée.
A Nucla, dans le Colorado, reposent les dépouilles des victimes de l’uranium. Pourtant, au grand dam des militants écologistes, l’espoir renaît chez les mineurs de la région, qui souhaitent la réouverture du site. Toute une population désoeuvrée oscille entre l’envie de retrouver du travail, les risques encourus pour leur santé et le travail de mémoire qui les relie à la génération précédente. Et Energy Fuels fait miroiter une industrie de l’uranium propre et sûre à l’état du Colorado et à ses travailleurs…
Nouakchott: le casse-tête de l’eau
Une personne sur trois dans le monde n’a pas assez d’eau pour vivre correctement. Un problème qui va en s'aggravant : les villes grandissent, la population augmente et l'agriculture, l'industrie et les ménages ont besoin d'eau en quantité toujours plus grande.
Dans certains pays, moins de 40 % de la population a accès à l'eau potable. C'est le cas de la Mauritanie. L’ONU estime qu’il faut au minimum 20 litres d’eau potable par jour et par personne. A Nouakchott, la population dispose en moyenne de 15 litres.
L’eau a toujours été une question cruciale pour la capitale mauritanienne, depuis sa création il y a un peu plus de 50 ans.
De simple bourgade, Nouakchott s’est muée en une métropole, qui atteint aujourd’hui près d’un million d’habitants. Mais Nouakchott souffre de pénurie d’eau depuis sa création, et pour cause, il n’y a aucune source d’eau douce dans les alentours. La nappe souterraine actuellement exploitée pour approvisionner la ville se trouve à 60 kilomètres mais elle ne suffit plus depuis longtemps.
L’accès à l'eau potable en Mauritanie reste un casse-tête récurrent pour les populations. Et les prix soumis à la spéculation. Depuis plusieurs années, les autorités placent tous leurs espoirs dans le projet d'alimentation en eau potable « Aftout Essahli » : un château d’eau, une station de traitement, une station de pompage. L’eau est acheminée depuis le fleuve Sénégal, à près de 200 kilomètres de Nouakchott. Un projet qui est, en partie, devenu réalité, depuis l’automne dernier. Mais dans la plupart des quartiers, il n’y a pas de réseau d’alimentation d’eau. La galère continue donc pour une grande majorité des habitants de Nouakchott, pour qui la quête quotidienne de l’or bleu représente un parcours du combattant.
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