http://www.arte.tv
(France, 2010, 12mn)
ARTE F
Aujourd’hui, je vais vous parler de la surexploitation de la pêche à travers le monde.
Parce que la nature même du milieu marin rend finalement assez peu visibles les dégâts qui sont faits sur la faune marine.
Alors, je vais essayer de vous expliquer les mécanismes qui conduisent à de tels dégâts dans les océans.
La première dimension que l’on peut avoir à l’esprit, c’est tout simplement la densité humaine le long des côtes.
On considère que la moitié de la population mondiale vit à moins de 60 km des côtes, et ce mouvement n’est pas propre à notre époque : les hommes ont toujours vécu le long des fleuves et le long des mers, car ils permettent et de circuler et de se nourrir.
Voilà, vous l’avez mesuré, ce dossier de la pêche est complexe.
C’est un secteur clé comme l’agriculture, pour les questions économiques, sociales mais aussi électorales.
Et en même temps, on ne comprend pas très bien pourquoi années après années les pêcheries, et même les pêcheurs, s’obstinent à détruire finalement leur propre outil de travail, leur propre outil économique.
Une fois de plus, on est dans le court terme.
Alors, il convient, bien sûr, d’augmenter la superficie des parcs nationaux marins protégés. À travers le monde, ces parcs protégés ne représentent que 1% des océans.
Et d’autre part, une fois de plus, c’est à nous, les consommateurs, d’être attentifs, de faire des choix, par exemple de ne pas consommer des poissons de grandes profondeurs comme l’Empereur et d’exiger une parfaite traçabilité des produits de la pêche que nous consommons.
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(France, 2010, 12mn)
ARTE F
Aujourd’hui, je vais vous parler de la surexploitation de la pêche à travers le monde.
Parce que la nature même du milieu marin rend finalement assez peu visibles les dégâts qui sont faits sur la faune marine.
Alors, je vais essayer de vous expliquer les mécanismes qui conduisent à de tels dégâts dans les océans.
La première dimension que l’on peut avoir à l’esprit, c’est tout simplement la densité humaine le long des côtes.
On considère que la moitié de la population mondiale vit à moins de 60 km des côtes, et ce mouvement n’est pas propre à notre époque : les hommes ont toujours vécu le long des fleuves et le long des mers, car ils permettent et de circuler et de se nourrir.
Voilà, vous l’avez mesuré, ce dossier de la pêche est complexe.
C’est un secteur clé comme l’agriculture, pour les questions économiques, sociales mais aussi électorales.
Et en même temps, on ne comprend pas très bien pourquoi années après années les pêcheries, et même les pêcheurs, s’obstinent à détruire finalement leur propre outil de travail, leur propre outil économique.
Une fois de plus, on est dans le court terme.
Alors, il convient, bien sûr, d’augmenter la superficie des parcs nationaux marins protégés. À travers le monde, ces parcs protégés ne représentent que 1% des océans.
Et d’autre part, une fois de plus, c’est à nous, les consommateurs, d’être attentifs, de faire des choix, par exemple de ne pas consommer des poissons de grandes profondeurs comme l’Empereur et d’exiger une parfaite traçabilité des produits de la pêche que nous consommons.
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