Par Philippe Leymarie
Pour http://blog.mondediplo.net
[2] Olivier Bureau, « Les jeunes difficiles à l’école de l’armée ».
[3] « Quand l’armée encadre des jeunes en difficulté », 30 mai 2011.
[4] Cf. Défense, n° 150, mars-avril 2011. Récemment reprise en main par la direction de l’Union-IHEDN, avec débarquement du directeur et du rédacteur en chef, ainsi que de l’essentiel du comité de rédaction – tous civils –, la revue a été confiée à un contre-amiral, et se veut désormais l’organe des « missionnaires de la défense ». Fermez le ban !
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L’école, pour ressusciter, refonder, retisser le lien armée-nation ? Nos interlocuteurs précédents y faisaient allusion, mais avec prudence. Traditionnellement, la gauche – longtemps arc-boutée sur les syndicats enseignants – cherchait plutôt à tenir les militaires à distance des établissements scolaires. Tandis qu’à droite, on souhaite vivement que l’armée soit un partenaire habituel et naturel de l’éducation nationale, du ministère du travail, etc. Pour informer et former les jeunes dans un esprit citoyen, civique, avec la conscience des enjeux ? Ou pour aider, avec des méthodes d’encadrement éprouvées, à faire monter l’ascenseur social, voire à rattraper les irrécupérables, en leur offrant une « seconde chance » qui ressemble bien à la dernière ? De conventions en stages, plusieurs expériences récentes n’ont pas été très concluantes [1]…
Ainsi ce stage d’une semaine, début mai, pour une quinzaine de collégiens de l’établissement de réinsertion scolaire de Nanterre, au sein du 121e régiment du train de Montlhéry (Essonne), marqué par des altercations et une hostilité ouverte à l’égard des militaires, comme le souligne Le Parisien du 6 mai 2011 [2] : « Sur le papier, l’expérience avait de quoi séduire. L’Education nationale avait décidé d’immerger ces jeunes réputés à problèmes, tous exclus au moins une fois d’un établissement scolaire, dans un milieu où les maîtres mots sont rigueur, effort et discipline : l’armée. Le 121e RT, un régiment spécialisé dans les transports, et dont une grande partie des effectifs est originaire de la région, n’avait pas été choisi au hasard. (…)
Si cette unité n’a rien d’un bataillon disciplinaire, le 121e n’est pas non plus un camp de vacances. Le programme mêlait aspects très militaires et notions civiques : réveil aux aurores, treillis-rangers pour tous, du sport, des travaux d’intérêt général (TIG : le ménage dans le jargon militaire !), apprendre “la Marseillaise”, s’initier au maniement d’un défibrillateur, découvrir le code du soldat, parcours d’obstacles, une visite au musée des Invalides, etc. Ils devaient aussi intégrer la science du paquetage, de la course d’orientation, du bivouac et s’adonner à une petite marche de 5 km. Un document émanant de l’inspection d’académie précisait, sans doute dans un excès d’optimisme : “Tous les déplacements se feront au pas cadencé”…
Des espoirs en grande partie déçus. Il semblerait que les ados du 9-2 aient donné du fil à retordre aux militaires professionnels. Cette semaine placée sous le signe de l’autorité s’est finalement révélée très tendue. (…) Peu désireuse que cette opération soit considérée comme un fiasco, la Grande Muette s’est montrée peu loquace. Selon nos informations, le stage a été marqué par des altercations à répétition et une hostilité ouverte à l’égard des encadrants militaires. Quand à “la Marseillaise”, il n’y a pas que sur les terrains de foot qu’elle a été bafouée. (…) “On a beau avoir essayé de les séparer, d’isoler ceux qui apparaissaient comme des meneurs, c’était très difficilement gérable”, estime un gradé . Une des raisons de ces problèmes tient au statut de ces jeunes. Ils ont beau se trouver dans une enceinte militaire, ils restent mineurs et civils. Quant aux militaires, ils ne sont pas forcément formés à une pédagogie de pointe. “L’Education nationale avait sans doute compté sur nous pour les mater…”, résume un militaire avec amertume. Raté !, conclut notre confrère du Parisien.
« Le parcours chaotique de la semaine de stage révélerait alors immanquablement le caractère définitivement inassimilable de ces catégories de population “pas comme nous”, et qui ne “nous” veulent pas », estime encore ce blogueur, pour qui « envoyer ces collégiens vivre une semaine “à la dure” dans une caserne, revient à les engager eux-mêmes dans un processus de désinstitutionnalisation dont ils n’ont évidemment pas besoin. Quelles que soient les fautes commises qui leur ont valu une ou plusieurs exclusions de leur établissement scolaire, ils restent des élèves dont l’institution scolaire a encore la charge. L’école renonce à sa mission dès lors qu’elle décide – même provisoirement – de ne plus s’adresser à l’enfant comme élève, mais comme personne portant un uniforme militaire et enfermé dans une caserne », affirme Sébastien Ledoux (qui ne propose cependant aucune solution alternative pour « traiter » de ces cas plutôt lourds…).
« Lever 5h50 pour une extinction des feux à 22h30 et une vie en internat au milieu de 120 jeunes de 18 à 25 ans. Au programme, marche au pas pour les nouveaux pendant les deux premiers mois, Marseillaise et lever du drapeau, remise à niveau en français et en mathématiques, recherche d’emploi et sports. Le tout en uniforme bleu marine, chemise bleu clair et blazer pour les grandes occasions. Pour ces jeunes, la transition est violente. Même si la ressemblance avec un camp d’entraînement de l’armée, très critiquée aux débuts de l’Epide, s’est estompée depuis, l’inspiration, elle, n’a pas disparu, dans le cadre strict de ces établissements qui accueillent des jeunes en grande difficulté pour les insérer socialement et professionnellement.
A quelques kilomètres de Bourges, cet ancien orphelinat de la police, construit dans les années 1950, est l’un des 20 centres de l’Epide. Intégré au dispositif dit de “deuxième chance”, lancé par Nicolas Sarkozy, ces centres sont gérés par les ministères de la Défense, de l’Emploi et de la Ville. Aujourd’hui, plus de 2250 jeunes y sont accueillis. Des jeunes qui arrivent de manière volontaire. Plus d’un jeune sur deux s’insère dans une formation ou un emploi au bout d’une dizaine de mois environ. Même si un tiers quitte le centre en cours de parcours, de son propre gré ou pour des questions de comportement.
D’ici à quelques semaines, le gouvernement devrait dans le cadre des arbitrages budgétaires annoncer l’ouverture d’un centre pour les mineurs. Une nouveauté qui nécessitera quelques adaptations, notamment en termes de volontariat. Les jeunes qui arrivent dans ces centres n’ont aucun diplôme et ont quitté l’école en 3e, voire avant. “40 % de ces jeunes sont en situation d’illettrisme”, estime Alain Passagne. Avec des parcours qui les ont souvent amenés en garde à vue, voire en prison. Sans parler des addictions au cannabis ou à l’alcool.
Quant aux jeunes filles, elles ont parfois connu l’inceste, le viol. Des vies cabossées qui veulent rebondir dans ce huis clos. À la tête du centre, Alain Passagnen, colonel de l’armée de terre, qui a passé un diplôme de psychologue clinicien et a longtemps travaillé auprès des handicapés psychiques. Il s’inspire des pédagogies de Freynet, Mérieu ou… Bentolila. Une expérience et un sens de l’écoute et de la “pâte humaine” qu’il met aujourd’hui au service de ces jeunes.
“Nous sommes des passeurs”, résume-t-il. Pour encadrer les jeunes, répartis en quatre sections de trente, un référent et deux « tuteurs » par section, mais aussi des enseignants et des spécialistes des ressources humaines pour les aider à s’orienter. “Il s’agit de remettre les volontaires au cœur du système, explique Thierry Berlizot, le directeur général de l’Epide. Nous cherchons une meilleure individualisation des parcours.” Même si dans les premiers jours, environ 10 % quittent le centre. Au bout d’une semaine, chacun des nouveaux arrivants signe un contrat de huit mois et élabore avec les encadrants un parcours individualisé. À la clé, un emploi ou une formation… Et surtout l’espoir d’une fin d’années de galère ».
« Tous ces thèmes, raconte la stagiaire, ont été servis avec une sauce idéologique particulièrement intéressante : “Grâce à Dieu, grâce à Dieu, grâce à Dieu nous connaissons la paix en Europe depuis plus de soixante ans”, “La paix a été préservée grâce à la bombe nucléaire”, etc.
Nous avons aussi été incités à orienter nos élèves en difficulté vers des carrières militaires ! Tout ça avec, en arrière-plan, des images de jeunes militaires avec des armes à la main en exercice de tirs, etc…
Nous avons été plusieurs à nous demander si ce n’était pas une mauvaise blague avec une caméra cachée ».
Un récit qui témoigne de l’incompréhension manifestée par certains au moins de ces professeurs-stagiaires, face à un discours considéré comme orienté, à sens unique, trop corporatiste. Lors d’un colloque en décembre dernier, à l’assemblée nationale, sur « la place du soldat dans la société » – organisé bizarrement par l’Union des anciens de l’IHEDN, un organisme dont la « clientèle » est surtout civile –, le système scolaire et universitaire a été présenté comme « la pierre angulaire des stratégies de reconquête par les armées de leur place dans la nation » [4].
Si cette unité n’a rien d’un bataillon disciplinaire, le 121e n’est pas non plus un camp de vacances. Le programme mêlait aspects très militaires et notions civiques : réveil aux aurores, treillis-rangers pour tous, du sport, des travaux d’intérêt général (TIG : le ménage dans le jargon militaire !), apprendre “la Marseillaise”, s’initier au maniement d’un défibrillateur, découvrir le code du soldat, parcours d’obstacles, une visite au musée des Invalides, etc. Ils devaient aussi intégrer la science du paquetage, de la course d’orientation, du bivouac et s’adonner à une petite marche de 5 km. Un document émanant de l’inspection d’académie précisait, sans doute dans un excès d’optimisme : “Tous les déplacements se feront au pas cadencé”…
Des espoirs en grande partie déçus. Il semblerait que les ados du 9-2 aient donné du fil à retordre aux militaires professionnels. Cette semaine placée sous le signe de l’autorité s’est finalement révélée très tendue. (…) Peu désireuse que cette opération soit considérée comme un fiasco, la Grande Muette s’est montrée peu loquace. Selon nos informations, le stage a été marqué par des altercations à répétition et une hostilité ouverte à l’égard des encadrants militaires. Quand à “la Marseillaise”, il n’y a pas que sur les terrains de foot qu’elle a été bafouée. (…) “On a beau avoir essayé de les séparer, d’isoler ceux qui apparaissaient comme des meneurs, c’était très difficilement gérable”, estime un gradé . Une des raisons de ces problèmes tient au statut de ces jeunes. Ils ont beau se trouver dans une enceinte militaire, ils restent mineurs et civils. Quant aux militaires, ils ne sont pas forcément formés à une pédagogie de pointe. “L’Education nationale avait sans doute compté sur nous pour les mater…”, résume un militaire avec amertume. Raté !, conclut notre confrère du Parisien.
Douces illusions
Ce stage en immersion à la caserne de Monthléry est qualifié « d’expérimentation hasardeuse et à l’idéologie dangereuse » par le blogueur Sébastien Ledoux, « enseignant et chercheur », dans une tribune sur Rue 89. Il souligne qu’immersion oblige, l’ensemble du personnel éducatif civil, et même la psychologue scolaire, avaient revêtu l’uniforme pour l’occasion. Il dénonce « l’absence de réflexion de certains responsables de l’Education nationale s’agissant des problématiques concernant les élèves en voie de déscolarisation. Au point de se bercer de douces illusions, espérant qu’un tel cadre redonnerait, comme par magie, aux adolescents concernés le goût de l’effort et le sens de la discipline ». Une « naïveté qui révèle un vide conceptuel sur les notions d’apprentissage et de politiques éducatives, alors que pointent des sirènes idéologiques particulièrement inquiétantes », comme « la volonté de faire adhérer spécifiquement ces élèves à la nation française dont l’armée serait le dépositaire, et dont eux, issus de l’immigration, seraient dépourvus » (…)
« Le parcours chaotique de la semaine de stage révélerait alors immanquablement le caractère définitivement inassimilable de ces catégories de population “pas comme nous”, et qui ne “nous” veulent pas », estime encore ce blogueur, pour qui « envoyer ces collégiens vivre une semaine “à la dure” dans une caserne, revient à les engager eux-mêmes dans un processus de désinstitutionnalisation dont ils n’ont évidemment pas besoin. Quelles que soient les fautes commises qui leur ont valu une ou plusieurs exclusions de leur établissement scolaire, ils restent des élèves dont l’institution scolaire a encore la charge. L’école renonce à sa mission dès lors qu’elle décide – même provisoirement – de ne plus s’adresser à l’enfant comme élève, mais comme personne portant un uniforme militaire et enfermé dans une caserne », affirme Sébastien Ledoux (qui ne propose cependant aucune solution alternative pour « traiter » de ces cas plutôt lourds…).
Deuxième chance
Même environnement socio-militaire, mais apparemment de meilleurs résultats au centre « deuxième chance » de l’Etablissement public d’insertion de la défense (Epide) de Bourges, qu’a visité Aude Seres, pour le Figaro [3] :
« Lever 5h50 pour une extinction des feux à 22h30 et une vie en internat au milieu de 120 jeunes de 18 à 25 ans. Au programme, marche au pas pour les nouveaux pendant les deux premiers mois, Marseillaise et lever du drapeau, remise à niveau en français et en mathématiques, recherche d’emploi et sports. Le tout en uniforme bleu marine, chemise bleu clair et blazer pour les grandes occasions. Pour ces jeunes, la transition est violente. Même si la ressemblance avec un camp d’entraînement de l’armée, très critiquée aux débuts de l’Epide, s’est estompée depuis, l’inspiration, elle, n’a pas disparu, dans le cadre strict de ces établissements qui accueillent des jeunes en grande difficulté pour les insérer socialement et professionnellement.
A quelques kilomètres de Bourges, cet ancien orphelinat de la police, construit dans les années 1950, est l’un des 20 centres de l’Epide. Intégré au dispositif dit de “deuxième chance”, lancé par Nicolas Sarkozy, ces centres sont gérés par les ministères de la Défense, de l’Emploi et de la Ville. Aujourd’hui, plus de 2250 jeunes y sont accueillis. Des jeunes qui arrivent de manière volontaire. Plus d’un jeune sur deux s’insère dans une formation ou un emploi au bout d’une dizaine de mois environ. Même si un tiers quitte le centre en cours de parcours, de son propre gré ou pour des questions de comportement.
D’ici à quelques semaines, le gouvernement devrait dans le cadre des arbitrages budgétaires annoncer l’ouverture d’un centre pour les mineurs. Une nouveauté qui nécessitera quelques adaptations, notamment en termes de volontariat. Les jeunes qui arrivent dans ces centres n’ont aucun diplôme et ont quitté l’école en 3e, voire avant. “40 % de ces jeunes sont en situation d’illettrisme”, estime Alain Passagne. Avec des parcours qui les ont souvent amenés en garde à vue, voire en prison. Sans parler des addictions au cannabis ou à l’alcool.
Quant aux jeunes filles, elles ont parfois connu l’inceste, le viol. Des vies cabossées qui veulent rebondir dans ce huis clos. À la tête du centre, Alain Passagnen, colonel de l’armée de terre, qui a passé un diplôme de psychologue clinicien et a longtemps travaillé auprès des handicapés psychiques. Il s’inspire des pédagogies de Freynet, Mérieu ou… Bentolila. Une expérience et un sens de l’écoute et de la “pâte humaine” qu’il met aujourd’hui au service de ces jeunes.
“Nous sommes des passeurs”, résume-t-il. Pour encadrer les jeunes, répartis en quatre sections de trente, un référent et deux « tuteurs » par section, mais aussi des enseignants et des spécialistes des ressources humaines pour les aider à s’orienter. “Il s’agit de remettre les volontaires au cœur du système, explique Thierry Berlizot, le directeur général de l’Epide. Nous cherchons une meilleure individualisation des parcours.” Même si dans les premiers jours, environ 10 % quittent le centre. Au bout d’une semaine, chacun des nouveaux arrivants signe un contrat de huit mois et élabore avec les encadrants un parcours individualisé. À la clé, un emploi ou une formation… Et surtout l’espoir d’une fin d’années de galère ».
Thèmes exotiques
Autre manière de fabriquer du lien armée-nation : la formation des formateurs. Mais il y a débat sur le contenu, et sur la manière. Exemple avec ce témoignage sur Rue 89 de « Julie », professeure stagiaire, au cours d’une réunion de « formation » en décembre 2010, au lycée Gustave Eiffel à Bordeaux : « un major et un colonel, accompagnés d’un [inspecteur pédagogique régional] d’histoire-géographie et d’un professeur agrégé d’histoire, commandant de réserve », y sont intervenus durant une après-midi. « Les thèmes abordés ont été alors plus exotiques les uns que les autres : “l’enseignement de la défense”, “la défense aujourd’hui : nouvelles menaces, nouvelles configurations, les enjeux”, “un exemple de partenariat Défense-lycée”, “le recensement et la JAPD”, etc. »
« Tous ces thèmes, raconte la stagiaire, ont été servis avec une sauce idéologique particulièrement intéressante : “Grâce à Dieu, grâce à Dieu, grâce à Dieu nous connaissons la paix en Europe depuis plus de soixante ans”, “La paix a été préservée grâce à la bombe nucléaire”, etc.
Nous avons aussi été incités à orienter nos élèves en difficulté vers des carrières militaires ! Tout ça avec, en arrière-plan, des images de jeunes militaires avec des armes à la main en exercice de tirs, etc…
Nous avons été plusieurs à nous demander si ce n’était pas une mauvaise blague avec une caméra cachée ».
Un récit qui témoigne de l’incompréhension manifestée par certains au moins de ces professeurs-stagiaires, face à un discours considéré comme orienté, à sens unique, trop corporatiste. Lors d’un colloque en décembre dernier, à l’assemblée nationale, sur « la place du soldat dans la société » – organisé bizarrement par l’Union des anciens de l’IHEDN, un organisme dont la « clientèle » est surtout civile –, le système scolaire et universitaire a été présenté comme « la pierre angulaire des stratégies de reconquête par les armées de leur place dans la nation » [4].
Notes
[1] A l’exception, notamment, de l’action menée, au forceps, par le « Bigeard des banlieues ».
[2] Olivier Bureau, « Les jeunes difficiles à l’école de l’armée ».
[3] « Quand l’armée encadre des jeunes en difficulté », 30 mai 2011.
[4] Cf. Défense, n° 150, mars-avril 2011. Récemment reprise en main par la direction de l’Union-IHEDN, avec débarquement du directeur et du rédacteur en chef, ainsi que de l’essentiel du comité de rédaction – tous civils –, la revue a été confiée à un contre-amiral, et se veut désormais l’organe des « missionnaires de la défense ». Fermez le ban !
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