Par Guillaume Belfiore
pour http://www.clubic.com
Microsoft vient d'obtenir les droits sur un nouveau brevet déposé en décembre 2009 et décrivant un système d'écoute légale des conversations effectuées au travers d'un logiciel de VoIP.
Dans ce document, Microsoft explique que les écoutes et les enregistrements classiques sont pour la plupart opérés sur des lignes téléphoniques traditionnelles et ne s'avèrent pas fonctionnels sur les conversations effectuées via un logiciel de voix sur IP. Ce dispositif présenterait alors davantage de souplesse en permettant par exemple d'automatiser l'enregistrement d'une conversation lorsqu'un correspondant spécifique est appelé.
Microsoft précise que la personne souhaitant mettre en place un système d'écoute peut alors configurer une adresse IP ou un port sur le serveur d'appel afin de récupérer une copie de la conversation en cours.
Déjà certains s'interrogent sur les motivations de Microsoft pour la mise en place d'un tel système. Si ce brevet a été déposé bien avant le rachat de la société Skype, cette dernière est précisément mentionnée dans ce document. « Par exemple, la VoIP peut inclure des messages transmis au travers de plateformes de jeux, les protocoles de messagerie instantanée autorisant le transfert des flux audio, Skype et les applications similaires à Skype, les logiciels de conférence ou encore de conférence vidéo. »
En 2004, la FCC, l'agence américaine des télécoms, souhaitait que les autorités fédérales du pays, police et agences, puissent légalement mettre sur écoute l'ensemble des communications téléphoniques. Cela incluait les appels effectués via le protocole Internet. Seulement Skype n'a jamais souhaité partager le code source de son logiciel.
En février dernier, l'Arcep avait de son côté rappelé à l'ordre le service de VoIP en réitérant ses propos formulés quatre ans plus tôt. En 2007, le régulateur des Télécoms avait alors saisi le Procureur de la République en pointant trois obligations. Tout d'abord Skype doit permettre l'interception d'appels sur le motif de la sécurité nationale dans le cadre d'une éventuelle mise sur écoute. De même, il doit permettre l'acheminement des appels d'urgence. Enfin, Skype doit autoriser la mise en place de la portabilité du numéro de téléphone.
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Microsoft vient d'obtenir les droits sur un nouveau brevet déposé en décembre 2009 et décrivant un système d'écoute légale des conversations effectuées au travers d'un logiciel de VoIP.
Dans ce document, Microsoft explique que les écoutes et les enregistrements classiques sont pour la plupart opérés sur des lignes téléphoniques traditionnelles et ne s'avèrent pas fonctionnels sur les conversations effectuées via un logiciel de voix sur IP. Ce dispositif présenterait alors davantage de souplesse en permettant par exemple d'automatiser l'enregistrement d'une conversation lorsqu'un correspondant spécifique est appelé.
Microsoft précise que la personne souhaitant mettre en place un système d'écoute peut alors configurer une adresse IP ou un port sur le serveur d'appel afin de récupérer une copie de la conversation en cours.
Déjà certains s'interrogent sur les motivations de Microsoft pour la mise en place d'un tel système. Si ce brevet a été déposé bien avant le rachat de la société Skype, cette dernière est précisément mentionnée dans ce document. « Par exemple, la VoIP peut inclure des messages transmis au travers de plateformes de jeux, les protocoles de messagerie instantanée autorisant le transfert des flux audio, Skype et les applications similaires à Skype, les logiciels de conférence ou encore de conférence vidéo. »
En 2004, la FCC, l'agence américaine des télécoms, souhaitait que les autorités fédérales du pays, police et agences, puissent légalement mettre sur écoute l'ensemble des communications téléphoniques. Cela incluait les appels effectués via le protocole Internet. Seulement Skype n'a jamais souhaité partager le code source de son logiciel.
En février dernier, l'Arcep avait de son côté rappelé à l'ordre le service de VoIP en réitérant ses propos formulés quatre ans plus tôt. En 2007, le régulateur des Télécoms avait alors saisi le Procureur de la République en pointant trois obligations. Tout d'abord Skype doit permettre l'interception d'appels sur le motif de la sécurité nationale dans le cadre d'une éventuelle mise sur écoute. De même, il doit permettre l'acheminement des appels d'urgence. Enfin, Skype doit autoriser la mise en place de la portabilité du numéro de téléphone.
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