Ecrit par Rebecca MacKinnon · Traduit par Samy Boutayeb
Traduction publiée le 13 Décembre 2011
Pour http://fr.globalvoicesonline.org
Traduction publiée le 13 Décembre 2011
Pour http://fr.globalvoicesonline.org
Khaled Alaa Abdel Fattah, le fils né ce mardi de deux cyber-activistes égyptiens : sa mère est Manal Bahey al-Din Hassan et son père Alaa Abd El-Fattah, qui est actuellement emprisonné. Le prénom Khaled a été choisi en hommage à Khaled Saïd [lien en français], le jeune homme dont la mort violente entre les mains de la police en 2010 est devenue le symbole et le point de ralliement de l'activisme qui a renversé le régime de Moubarak il y a quelques mois.”
Le petit Khaled a vu le jour alors que l'activisme s'appuyant sur Internet dans une autre partie du monde, en Russie, fait descendre dans la rue une nouvelle génération de jeunes - dont la plupart n'ont jamais pris part à une manifestation auparavant [en français] afin de contester le résultat d'une élection qu'ils estiment avoir été truquée en faveur du parti au pouvoir. Un blogueur russe a déclaré au magazine TIME qu'il avait risqué des représailles de la part des partisans du parti Russie Unie de Poutine en distribuant dans les environs de Moscou, à la veille du scrutin, des prospectus appelant la population à voter contre eux. On pouvait lire sur l'un des prospectus :
Surveillance
L'information majeure en matière de surveillance de ces deux dernières semaines concerne le lancement par WikiLeaks des SpyFiles : une mine de documents émanant de sociétés vendant des technologies de surveillance [en français] dans le monde entier. En réponse à la récente série de révélations sur des sociétés occidentales vendant des technologies de surveillance, le Conseil de l'Europe a décrété un embargo sur les exportations à destination de la Syrie (PDF) d'équipements et des logiciels utilisés pour la surveillance des communications téléphoniques et par Internet. À Washington DC, une nouvelle version de la loi pour la liberté en ligne dans le monde (Global Online Freedom Act), visant à interdire la vente de technologies de surveillance par les entreprises nord-américaines à des régimes répressifs, a été présentée à la Chambre des représentants des États-Unis.
Le mois dernier [en français], nous faisions état d'une controverse autour du logiciel CarrierIQ, conçu pour enregistrer l'activité des utilisateurs de certains smartphones. Les opérateurs de télécommunication AT&T et Sprint ont confirmé utiliser CarrierIQ. Comme on pouvait s'y attendre, quelqu'un a développé un logiciel permettant aux utilisateurs de vérifier si leur terminal Android exécute Carrier IQ.
Le gouvernement indonésien a rejoint à son tour le club des gouvernements exigeant de la société RIM (commercialisant le BlackBerry) de déménager ses serveurs BlackBerry Messenger en Indonésie même (afin de faciliter la surveillance à l'intérieur des frontières de ce pays) sous peine de subir un arrêt complet de la totalité des services BBM et Internet via téléphone en Indonésie.
Lutte contre la copie
Une guerre mondiale est menée entre les partisans d'une protection à tout prix de la propriété intellectuelle d'une part et l'a coalition particulièrement surprenante qu'ont constitué les défenseurs de la liberté d'expression et, des droits humain, les communautés d'activistes sur Internet dans le monde entier, et la communauté mondiale d'ingénierie Internet, ainsi que l'industrie liée à Internet. Les lignes de front de cette guerre se situent actuellement aux États-Unis, autour de deux textes de lois proposés au Congrès des États-Unis : le texte Stop Online Piracy Act (SOPA) et le texte Protect IP Act (PIPA) visent à créer (comme nous l'avons évoqué ailleurs) un “Grand pare-feu des États-Unis” et à obliger les hébergeurs Internet à surveiller et à censurer leurs utilisateurs.
Des opposants soulignent la récente affaire de Dajaz1.com, qui illustre le danger représenté par les lois SOPA et PIPA. Pendant ce temps, dans un exemple qui illustre montrant comment la nouvelle législation signifierait simplement l'escalade de la course aux armements entre la la censure et les mesures de contournement, un groupe de programmeurs a sorti un nouveau module complémentaire pour navigateur destiné à contrer la censure sur Internet. La semaine dernière, des parlementaires et des sénateurs des deux partis aux États-Unis ont proposé une alternative aux lois SOPA et PIPA, intitulée OPEN. Techdirt en donne une analyse détaillée : pour résumer, c'est une avancée par rapport aux mesures SOPA/PIPA même si cela ne va pas sans poser d'autres problèmes pour la liberté d'expression en ligne.
Sur d'autres fronts : La Cour de Justice de l'Union Européeenne a décidé qu'il n'était pas possible de demander aux FAI de mettre en place des systèmes de filtrage du trafic Internet visant le partage non-autorisé de fichiers de musique.
Les FAI australiens ont proposé un dispositif de réponse aux violations du droit d'auteur (”Scheme to Address Online Copyright Infringement.”, pdf) Cette proposition prévoit trois phases – éducation, avertissement et découverte, pour répondre aux consommateurs ayant participé à des partages non-autorisés de fichiers. Voir cette analyse de Ars Technica.
Google a commencé à ajouter des sites Web susceptibles de participer au partage non-autorisé de fichiers à sa liste noire de recherche.
Dans le même temps, un expert, lors d'une consultation publique organisée par le Haut Commissaire des Nations Unies aux droits de l'homme, a demandé que les politiques menées mettent plus l'accent sur le droit des peuples à profiter des atouts du progrès scientifique.
Censure
Il semble n'y avoir aucun répit dans les actualités mondiales sur la censure. Une proposition présentée devant la l'Organisation pour la Sécurité et la Coopération en Europe (OSCE) soutenue par plus de la moitié des 56 membres de l'organisation a été bloquée par plusieurs pays, parmi lesquels la Russie - où des sites Web populaires et des média impliqués dans la surveillance des récente élections législatives ou soutenant des partis d'opposition [en français] ont été attaqués.
La Hongrie a adopté une nouvelle loi de surveillance des médias, y compris Internet. Le gouvernement thaïlandais a censuré des remarques sur Facebook visant le roi de Thailande. Le gouvernement turc a mis en place un nouveau système de filtrage Internet. Le gouvernement indien a réclamé aux sociétés Internet telles que Google, Facebook, de censurer les contenus “critiques, incendiaires ou diffamants”.
Les médias affiliés au gouvernement chinois ont continué à publier des articles appelant à lutter contre les “rumeurs Internet”. Il s'agit d'un avant-goût d'une nouvelle vague de censure sur ce qui sera taxé de “rumeurs.”
D'autres condamnations (outre celles évoquées au début de ce billet) :
Le blogueur vietnamien Pham Minh Hoang [en français] a vu sa peine réduite suite au tollé international qu'a suscité sa condamnation, mais celle-ci est toujours de trois ans.
Un étudiant en Azerbaïdjan a été emprisonné
pour un message sur Facebook. Un utilisateur de Twitter au Bahreïn a passé 66 jours derrière les barreaux [en français], tandis que d'autres activistes bahreïnis ont reçu des messages de menace sur Twitter. Au Zimbabwe, les responsables du Media Monitoring Project ont été arrêtés. Un blogueur originaire des États-Unis a été mis derrière les barreaux en Thaïlande pour avoir “insulté” le roi.
Politiques nationales
Le Royaume-Uni projette de renforcer sa cyber-sécurité pour contrer les menaces externes possibles mais les stratégies peuvent s'accompagner de censure. Susan Crawford, professeur à l'Université de Harvard et experte en législation Internet, estime que le gouvernement des États-Unis doit adopter une approche de “patchs” en matière de cyber-sécurité au lieu d'essayer de créer une “loi omnibus” qui aurait des conséquences secondaires indésirables pour les net-citoyens.
Le pouvoir des net-citoyens
En Arabie saoudite, des net-citoyens entreprennent des actions d'activisme en ligne pour attirer l'attention sur les protestations à Qatif. Aux États-Unis, des membres du mouvement Occupy ont créé une page de wiki, Occupy Research, “pour partager des des données, ainsi que pour partager des informations sur les possibilités de collaboration avec les chercheurs qui travaillent sur les mouvements Occupy en vue de recueillir, partager, analyser, et visualiser les données relatives au mouvement.”
Les géants du cyber-espace
Facebook est parvenu à un accord avec la Federal Trade Commission des États-Unis sur la protection de la vie privée. Des membres du mouvement Occupy adressent une pétition à Facebook pour lui demander de modifier ses règles, qu'ils estiment dommageables pour les activistes.
Des activistes aux États-Unis font une pétition demandant à Google de quitter la Chambre de Commerce des États-Unis qui, selon eux, poursuit des sociétés “immorales” qui renforcent les intérêts des groupes aux dépens des citoyens ordinaires.
Verizon a demandé à Google de ne pas inclure Google Wallet, un programme de paiement susceptible de faire concurrence au système de paiement appartenant à Verizon, sur le téléphone Galaxy Nexus. Toutefois cette demande pourrait être en infraction avec les règles de la FCC.
Twitter a acquis une société start-up spécialisée dans les technologies de protection de la vie privée.
Gouvernance d'Internet
Malgré l'opposition de plusieurs groupes industriels et des questions du Sénat, le gouvernement des États-Unis a affirmé que le modèle de gouvernance Internet de l”ICANN et les nouveaux domaines génériques de premier niveau (gTLDs) seront lancés au début de l'année prochaine.
Publications et ressources :
Pour en savoir plus : Si ce rapport bimensuel n'a pas répondu à toutes vos questions, suivez le hashtag Twitter #netfreedom et notre bookmark netizenreport sur Diigo.
Note : Ce rapport a été réalisé avec le concours essentiel de Weiping Li.
Abonnez-vous au “Netizen Report” par email (en anglais uniquement), sinon, vous pourrez retrouver la traduction en français du Netizen Report sur Global Voices en français.
Nous vous présentons pour commencer Le petit Khaled a vu le jour alors que l'activisme s'appuyant sur Internet dans une autre partie du monde, en Russie, fait descendre dans la rue une nouvelle génération de jeunes - dont la plupart n'ont jamais pris part à une manifestation auparavant [en français] afin de contester le résultat d'une élection qu'ils estiment avoir été truquée en faveur du parti au pouvoir. Un blogueur russe a déclaré au magazine TIME qu'il avait risqué des représailles de la part des partisans du parti Russie Unie de Poutine en distribuant dans les environs de Moscou, à la veille du scrutin, des prospectus appelant la population à voter contre eux. On pouvait lire sur l'un des prospectus :
Un jour, ton enfant te demandera, Papa, que faisais-tu lorsque les escrocs et les voleurs ruinaient notre pays ?”Des personnes comme Alaa, comme la blogueuse syrienne Razan Ghazzawi [en français] arrêtée le week-end passé à la frontière jordanienne, et Ali Abdulemam, le blogueur bahreïni qui vit dans la clandestinité depuis le mois de février, luttent tous pour un monde dans lequel leurs propres enfants pourront s'exprimer librement et participer à des mouvements politiques d'opposition sans être emprisonnés pour cela. Mais qu'en est-il de nous ? Pour répondre à la question du blogueur russe :
Que faisons-nous pour nous assurer que nos enfants auront la possibilité d'utiliser Internet pour lutter pour le droit de dire la vérité à ceux qui sont au pouvoir ?La lutte pour la liberté et le contrôle d'Internet continue de faire rage, comme le montrent les événements des deux dernières semaines :
Surveillance
L'information majeure en matière de surveillance de ces deux dernières semaines concerne le lancement par WikiLeaks des SpyFiles : une mine de documents émanant de sociétés vendant des technologies de surveillance [en français] dans le monde entier. En réponse à la récente série de révélations sur des sociétés occidentales vendant des technologies de surveillance, le Conseil de l'Europe a décrété un embargo sur les exportations à destination de la Syrie (PDF) d'équipements et des logiciels utilisés pour la surveillance des communications téléphoniques et par Internet. À Washington DC, une nouvelle version de la loi pour la liberté en ligne dans le monde (Global Online Freedom Act), visant à interdire la vente de technologies de surveillance par les entreprises nord-américaines à des régimes répressifs, a été présentée à la Chambre des représentants des États-Unis.
Le mois dernier [en français], nous faisions état d'une controverse autour du logiciel CarrierIQ, conçu pour enregistrer l'activité des utilisateurs de certains smartphones. Les opérateurs de télécommunication AT&T et Sprint ont confirmé utiliser CarrierIQ. Comme on pouvait s'y attendre, quelqu'un a développé un logiciel permettant aux utilisateurs de vérifier si leur terminal Android exécute Carrier IQ.
Le gouvernement indonésien a rejoint à son tour le club des gouvernements exigeant de la société RIM (commercialisant le BlackBerry) de déménager ses serveurs BlackBerry Messenger en Indonésie même (afin de faciliter la surveillance à l'intérieur des frontières de ce pays) sous peine de subir un arrêt complet de la totalité des services BBM et Internet via téléphone en Indonésie.
Lutte contre la copie
Une guerre mondiale est menée entre les partisans d'une protection à tout prix de la propriété intellectuelle d'une part et l'a coalition particulièrement surprenante qu'ont constitué les défenseurs de la liberté d'expression et, des droits humain, les communautés d'activistes sur Internet dans le monde entier, et la communauté mondiale d'ingénierie Internet, ainsi que l'industrie liée à Internet. Les lignes de front de cette guerre se situent actuellement aux États-Unis, autour de deux textes de lois proposés au Congrès des États-Unis : le texte Stop Online Piracy Act (SOPA) et le texte Protect IP Act (PIPA) visent à créer (comme nous l'avons évoqué ailleurs) un “Grand pare-feu des États-Unis” et à obliger les hébergeurs Internet à surveiller et à censurer leurs utilisateurs.
Des opposants soulignent la récente affaire de Dajaz1.com, qui illustre le danger représenté par les lois SOPA et PIPA. Pendant ce temps, dans un exemple qui illustre montrant comment la nouvelle législation signifierait simplement l'escalade de la course aux armements entre la la censure et les mesures de contournement, un groupe de programmeurs a sorti un nouveau module complémentaire pour navigateur destiné à contrer la censure sur Internet. La semaine dernière, des parlementaires et des sénateurs des deux partis aux États-Unis ont proposé une alternative aux lois SOPA et PIPA, intitulée OPEN. Techdirt en donne une analyse détaillée : pour résumer, c'est une avancée par rapport aux mesures SOPA/PIPA même si cela ne va pas sans poser d'autres problèmes pour la liberté d'expression en ligne.
Sur d'autres fronts : La Cour de Justice de l'Union Européeenne a décidé qu'il n'était pas possible de demander aux FAI de mettre en place des systèmes de filtrage du trafic Internet visant le partage non-autorisé de fichiers de musique.
Les FAI australiens ont proposé un dispositif de réponse aux violations du droit d'auteur (”Scheme to Address Online Copyright Infringement.”, pdf) Cette proposition prévoit trois phases – éducation, avertissement et découverte, pour répondre aux consommateurs ayant participé à des partages non-autorisés de fichiers. Voir cette analyse de Ars Technica.
Google a commencé à ajouter des sites Web susceptibles de participer au partage non-autorisé de fichiers à sa liste noire de recherche.
Dans le même temps, un expert, lors d'une consultation publique organisée par le Haut Commissaire des Nations Unies aux droits de l'homme, a demandé que les politiques menées mettent plus l'accent sur le droit des peuples à profiter des atouts du progrès scientifique.
Censure
Il semble n'y avoir aucun répit dans les actualités mondiales sur la censure. Une proposition présentée devant la l'Organisation pour la Sécurité et la Coopération en Europe (OSCE) soutenue par plus de la moitié des 56 membres de l'organisation a été bloquée par plusieurs pays, parmi lesquels la Russie - où des sites Web populaires et des média impliqués dans la surveillance des récente élections législatives ou soutenant des partis d'opposition [en français] ont été attaqués.
La Hongrie a adopté une nouvelle loi de surveillance des médias, y compris Internet. Le gouvernement thaïlandais a censuré des remarques sur Facebook visant le roi de Thailande. Le gouvernement turc a mis en place un nouveau système de filtrage Internet. Le gouvernement indien a réclamé aux sociétés Internet telles que Google, Facebook, de censurer les contenus “critiques, incendiaires ou diffamants”.
Les médias affiliés au gouvernement chinois ont continué à publier des articles appelant à lutter contre les “rumeurs Internet”. Il s'agit d'un avant-goût d'une nouvelle vague de censure sur ce qui sera taxé de “rumeurs.”
D'autres condamnations (outre celles évoquées au début de ce billet) :
Le blogueur vietnamien Pham Minh Hoang [en français] a vu sa peine réduite suite au tollé international qu'a suscité sa condamnation, mais celle-ci est toujours de trois ans.
Un étudiant en Azerbaïdjan a été emprisonné
pour un message sur Facebook. Un utilisateur de Twitter au Bahreïn a passé 66 jours derrière les barreaux [en français], tandis que d'autres activistes bahreïnis ont reçu des messages de menace sur Twitter. Au Zimbabwe, les responsables du Media Monitoring Project ont été arrêtés. Un blogueur originaire des États-Unis a été mis derrière les barreaux en Thaïlande pour avoir “insulté” le roi.
Politiques nationales
Le Royaume-Uni projette de renforcer sa cyber-sécurité pour contrer les menaces externes possibles mais les stratégies peuvent s'accompagner de censure. Susan Crawford, professeur à l'Université de Harvard et experte en législation Internet, estime que le gouvernement des États-Unis doit adopter une approche de “patchs” en matière de cyber-sécurité au lieu d'essayer de créer une “loi omnibus” qui aurait des conséquences secondaires indésirables pour les net-citoyens.
Le pouvoir des net-citoyens
En Arabie saoudite, des net-citoyens entreprennent des actions d'activisme en ligne pour attirer l'attention sur les protestations à Qatif. Aux États-Unis, des membres du mouvement Occupy ont créé une page de wiki, Occupy Research, “pour partager des des données, ainsi que pour partager des informations sur les possibilités de collaboration avec les chercheurs qui travaillent sur les mouvements Occupy en vue de recueillir, partager, analyser, et visualiser les données relatives au mouvement.”
Les géants du cyber-espace
Facebook est parvenu à un accord avec la Federal Trade Commission des États-Unis sur la protection de la vie privée. Des membres du mouvement Occupy adressent une pétition à Facebook pour lui demander de modifier ses règles, qu'ils estiment dommageables pour les activistes.
Des activistes aux États-Unis font une pétition demandant à Google de quitter la Chambre de Commerce des États-Unis qui, selon eux, poursuit des sociétés “immorales” qui renforcent les intérêts des groupes aux dépens des citoyens ordinaires.
Verizon a demandé à Google de ne pas inclure Google Wallet, un programme de paiement susceptible de faire concurrence au système de paiement appartenant à Verizon, sur le téléphone Galaxy Nexus. Toutefois cette demande pourrait être en infraction avec les règles de la FCC.
Twitter a acquis une société start-up spécialisée dans les technologies de protection de la vie privée.
Gouvernance d'Internet
Malgré l'opposition de plusieurs groupes industriels et des questions du Sénat, le gouvernement des États-Unis a affirmé que le modèle de gouvernance Internet de l”ICANN et les nouveaux domaines génériques de premier niveau (gTLDs) seront lancés au début de l'année prochaine.
Publications et ressources :
- Global Information Society Watch : 2011 - Internet Rights and Democratization.
- Electronic Frontier Foundation : Global Censorship Chokepoints, Free Speech is Only as Strong as the Weakest Link
et : How WikiLeaks Has Influenced Foreign Policy, Journalism, and the First Amendment - John Palfrey et Jonathan Zittrain : Better Data for a Better Internet. Les auteurs développent l'idée selon laquelle nous avons besoin de données de meilleure qualité sur ce qui se passe en ligne afin de prendre de meilleures décisions sur la politique Internet.
- Citizen lab : Behind Blue Coat (mise à jour).
- Centre for Internet and Society, Bangalore : Digital Natives and Politics in Asia.
- Family Safety Online Institute : The State of Online Safety 2011 (pdf)
- Battling the Internet Water Army: Detection of Hidden Paid Posters [en Chine].
Pour en savoir plus : Si ce rapport bimensuel n'a pas répondu à toutes vos questions, suivez le hashtag Twitter #netfreedom et notre bookmark netizenreport sur Diigo.
Note : Ce rapport a été réalisé avec le concours essentiel de Weiping Li.
Abonnez-vous au “Netizen Report” par email (en anglais uniquement), sinon, vous pourrez retrouver la traduction en français du Netizen Report sur Global Voices en français.
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