Par http://ddc.arte.tv
DL : DF , ZS , MF
Encore aujourd’hui, la croyance selon laquelle l’humanité serait divisée en races, et que certaines d’entre elles seraient inférieures aux autres, est à l’origine de nombreuses tensions et discriminations.
De la traite noire à l’apartheid, en passant par les théories scientifiques du XVIIIe siècle, Le Dessous des Cartes s’interroge sur la persistance du racisme et attaque les idées reçues de cette construction culturelle et politique.
DL : DF , ZS , MF
Encore aujourd’hui, la croyance selon laquelle l’humanité serait divisée en races, et que certaines d’entre elles seraient inférieures aux autres, est à l’origine de nombreuses tensions et discriminations.
De la traite noire à l’apartheid, en passant par les théories scientifiques du XVIIIe siècle, Le Dessous des Cartes s’interroge sur la persistance du racisme et attaque les idées reçues de cette construction culturelle et politique.
Lectures
- Exterminez toutes ces brutes ! Essai
- Ce livre est le récit d'un double voyage : celui d'un homme qui traverse le Sahara et qui, parallèlement, remonte le temps à travers l'histoire du concept d'extermination. Dans de petits hôtels du désert battus par les sables, son étude se concentre sur une phrase du roman de Joseph Conrad, Au cœur des ténèbres : « Exterminez toutes ces brutes ! » Pourquoi Kurtz, le héros du livre, conclut-il par ces mots son rapport sur la mission civilisatrice de l'homme blanc en Afrique ? Que signifiaient-ils pour Conrad et ses contemporains ? Mêlant librement l'essai, l'autobiographie, la littérature et le carnet de voyage, cheminant à travers l'histoire des sciences et des idées, Sven Lindqvist retrace les fondements idéologiques qui justifièrent l'anéantissement de peuples entiers au nom du Progrès et de la Civilisation. Un témoignage saisissant sur les origines du génocide. Sven Lindqvist est aussi l'auteur de Terra Nullius, sur la décimation, au cours du XIXe siècle, de la population aborigène d'Australie.
- DVD « Nous autres - Éucation contre le racisme »
- La Fondation Lilian Thuram, la Mutuelle générale de l'éducation nationale (MGEN) et la Casden ont conçu un programme multimédia d’éducation contre le racisme à destination des écoles primaires. Le programme éducatif « Nous Autres » est conçu comme une séquence de recherche et de réflexion collective entre les enseignants et les élèves. Il propose aux enseignants des ressources documentaires, une démarche pédagogique et des documents pour la classe, afin de les aider à apprendre aux enfants à rejeter les préjugés, les stéréotypes et les évidences trompeuses. La lutte contre le racisme passe en effet nécessairement par une prise de conscience et donc par l’éducation. Il faut diffuser, et surtout enseigner, les connaissances scientifiques fondamentales indispensables pour structurer une pensée humaniste. Destiné aux classes de CM1 et CM2, ce programme permet de sensibiliser potentiellement 1,3 million d’enfants. Avec le concours de chercheurs prestigieux : le paléoanthropologue Yves Coppens, la généticienne Evelyne Heyer, les historiens Pascal Blanchard et Odon Vallet, le rapporteur spécial des Nations unies (2002-2008) Doudou Diène, la psychiatre Marie-Rose Moro, le sociologue Michel Wieviorka, le géopoliticien Pascal Boniface, la politologue Françoise Vergès, le psychothérapeute Patrick Estrade, la muséologue Elisabeth Caillet, le commissaire d’exposition André Magnin, l’anthropologue et didacticien Ninian van Blyenburgh… Pour toute commande ou information complémentaire : www.thuram.org/
- Manifeste pour l’égalité
- Avec son Manifeste pour l’égalité, Lilian Thuram livre un témoignage sensible et percutant, pour combattre avec force les inégalités. Il démontre qu’elles sont avant tout des constructions politiques, qu’il s’agisse de discriminations envers les femmes, de racisme, d’homophobie… Dans cet ouvrage pédagogique et militant, Lilian Thuram se raconte, expose sa prise de conscience, partage son expérience et invite à changer nos imaginaires. En menant cette réflexion, il rassemble autour de lui historiens, scientifiques, philosophes, artistes... Autant de témoins, d’experts et d’acteurs qui ont pour ambition de construire une société plus juste et plus fraternelle. Il offre ainsi un entretien croisé avec Françoise Héritier sur l’inégalité homme-femme, donne la parole à Henriette Walter au sujet du métissage linguistique, à Yves Coppens sur les origines de la pluralité, convie Odon Vallet pour parler du monde des religions et Arsène Wenger à propos d’un football sans frontières. Invitant à mieux appréhender notre société actuelle et à venir, ces textes incitent chacun à mieux se connaître. Richement illustré, ce Manifeste offre une variété narrative et graphique que viennent soutenir les œuvres d’artistes reconnus (Bruce Clarke, Chéri Samba), les dessins de nombreux illustrateurs (Plantu, Gérard Dubois, Philippe de Kemmeter, Jean-François Martin, Christophe Merlin, Muzo, etc.) ainsi que les portfolios des photographes JR et Patrick Zachmann.
- Mes étoiles noires - De Lucy à Barack Obama
- « L'homme, petit ou grand, a besoin d'étoiles pour se repérer. Il a besoin de modèles pour se construire, bâtir son estime de soi, changer son imaginaire, casser les préjugés qu'il projette sur lui-même et sur les autres. Dans mon enfance, on m'a montré beaucoup d'étoiles. Je les ai admirées, j'en ai rêvé: Socrate, Baudelaire, Einstein, Marie Curie, le général de Gaulle, Mère Teresa... Mais des étoiles noires, personne ne m'en a jamais parlé. Les murs des classes étaient blancs, les pages des livres d'histoire étaient blanches. J'ignorais tout de mes propres ancêtres. Seul l'esclavage était mentionné. L'histoire des Noirs, ainsi présentée, n'était qu'une vallée d'armes et de larmes. Pouvez-vous me citer un scientifique noir? Un explorateur noir? Un philosophe noir? Un pharaon noir? Si vous ne le savez pas, quelle que soit la couleur de votre peau, ce livre est pour vous. Car la meilleure façon de lutter contre le racisme et l'intolérance, c'est d'enrichir nos connaissances et nos imaginaires. Ces portraits de femmes et d'hommes sont le fruit de mes lectures et de mes entretiens avec des spécialistes et des historiens. De Lucy à Barack Obama, en passant par Esope, Dona Béatrice, Pouchkine, Anne Zingha, Aimé Césaire, Martin Luther King et bien d'autres encore, ces étoiles m'ont permis d'éviter la victimisalion, d'être capable de croire en l'homme, et surtout d'avoir confiance en moi. » Lilian Thuram, né en Guadeloupe en 1972, a connu une carrière prestigieuse de footballeur international: champion du monde en 1998, champion d'Europe en 2000, vice-champion du monde en 2006, ainsi que de nombreux titres en club. II a détenu jusqu'au 28 octobre 2008 le record de sélections en équipe de France, record appartenant aujourd'hui à Sandrine Soubeyran, capitaine de l'équipe de France féminine. En 2008, il a créé la Fondation Lilian Thuram, éducation contre le racisme. Cet ouvrage a été rédigé en collaboration avec Bernard Fillaire.
- La France noire - Trois siècles de présence des Afriques, des Caraïbes, de l'Océan indien & d'Océanie
- La France noire est une longue histoire, qui commence au XVIIe siècle au moment du Code noir et traverse trois siècles d'histoire de France, trois siècles de présences caribéennes, africaines, issues des États-Unis ou de l'océan Indien dans l'hexagone. Ces présences ont contribué à bâtir l'histoire politique, culturelle, militaire, artistique et économique de ce pays et de la République. Cette anthologie en raconte l'histoire (oubliée), en montre les traces et les images (nombreuses) et en souligne toutes les contradictions du temps des "sauvages" à celui de la citoyenneté. Être noir en France, quel que soit le pays, la colonie ou le département d'où l'on vient, c'est s'inscrire dans un récit peuplé de héros, de lieux de mémoire, de mythes, de combats, de rêves et d'échecs, mais c'est aussi s'inscrire aujourd'hui dans ces identités multiples qui sont partie intégrante de la France du XXIe siècle. Pascal Blanchard est historien, chercheur associé au CNRS, spécialiste du "fait colonial" et des immigrations. Il a co-dirigé les huit ouvrages du coffret Un siècle d'immigration des Suds en France et les ouvrages Ruptures postcoloniales - Les nouveaux visages de la société française (La Découverte, 2010), Corps et Couleurs (CNRS Éditions, 2008) et Human Zoos : Science and spectacle in the Age of colonial Empires (Liverpool,2008). Documentariste, il a proposé Les Noirs en couleur (Canal+, 2007) et Noirs de France (France 5, 2011).
- Culture coloniale - La France conquise par son Empire (1871-1931)
- En un peu plus d'un demi-siècle, des débuts de la IIIe République à l'exposition de Vincennes de 1931, la France a changé sa relation au monde. Bien davantage que des aventures lointaines, les conquêtes coloniales sont l'un des ciments de la société française. La culture coloniale n'est pas un simple énoncé propagandiste, une vulgate étatique, mais bien une imprégnation populaire qui n'a, en fin de compte, plus grand-chose à voir avec la colonisation proprement dite. Très vite, pour légitimer son œuvre coloniale, la IIIe République va consciemment concevoir, organiser, exposer et relayer cette culture coloniale, curieux agrégat de savoirs scientifiques mal assis, de fascination exotique, d'orgueils nationaux et de calculs politiques éprouvés. L'œuvre coloniale s'étend au cinéma, au théâtre, à la littérature, à l'école, à la chanson, à l'armée et aux divers supports publicitaires. La propagande conjuguée à la crainte d'un déclin de la France feront si bon ménage que la quasi-totalité de la classe politique et des milieux économiques se retrouve sous la bannière de l'Empire lors de l'Exposition coloniale internationale de 1931, superproduction républicaine où le zoo devient humain. À l'issue de ce voyage dans notre mémoire coloniale, une évidence s'impose : avons-nous véritablement décolonisé, à l'heure du 80e anniversaire de la grande exposition de 1931, la société française et nos imaginaires ? Pour continuer l'histoire, Autrement a édité, des mêmes auteurs : Culture impériale 1931-1961 - Les colonies au coeur de la République, avec une préface de Didier Daeninckx et Culture post-coloniale 1961-2006 - Traces et mémoires coloniales en France avec Nicolas Bancel et une préface de Abdourahman-A Waberi. Pascal Blanchard est historien, chercheur associé au laboratoire Communication et Politique du CNRS, spécialiste de l'histoire coloniale et des immigrations des Suds en France. Sandrine Lemaire, agrégée et docteur en histoire de l'Institut universitaire européen de Florence, vice-présidente de l'Achac. Elle est spécialiste des mécanismes de la propagande coloniale au XXe siècle et de la construction des imaginaires coloniaux, et travaille sur les systèmes de propagande européens.
- Œuvres / Frantz Fanon
- Né à la Martinique en 1925, mort à Washington en 1961, psychiatre et militant anticolonialiste, Frantz Fanon a laissé une œuvre qui, un demi-siècle plus tard, conserve une étonnante actualité et connaît un rayonnement croissant dans le monde entier. Médecin-chef à l'hôpital psychiatrique de Blida (Algérie) à partir de 1953, il est confronté aux effets de la situation de "déshumanisation systématisée" dont sont victimes les "indigènes". Cela le conduit très vite à rejoindre le combat du Front de libération nationale (FLN) qui a engagé en novembre 1954 la "guerre de libération" de l'Algérie. Deux ans plus tard, il démissionne de son poste et rejoint le FLN à Tunis, où il collabore au journal El Moudjahid, avant d'être emporté, le 6 décembre 1961, par une leucémie à l'âge de trente-six ans. Sa trajectoire fulgurante est marquée par la publication de trois livres majeurs : Peau noire, masques blancs (Seuil, 1952), L'an V de la révolution algérienne (Maspero, 1959), Les Damnés de la terre (Maspero, 1961). Et en 1964, François Maspero publie un recueil de certains de ses textes politiques, sous le titre Pour la révolution africaine. Ce sont ces quatre ouvrages que réunit ce volume, complété par une préface de l'historien Achille Mbembe et une introduction de la philosophe Magali Bessone. Achille Mbembe, Camerounais, est professeur d'histoire et de science politique à l'université de Witwatersrand à Johannesbourg (Afrique du Sud). Chercheur au Witwatersrand Institute for Social and Economics Research (IMSER), il enseigne également au département de français à Duke University (États-Unis). Il est notamment l'auteur de De la postcolonie : essai sur l'imagination politique dans l'Afrique contemporaine (Karthala, 2000) et de Sortir de la grande nuit (La Découverte, 2010). Magali Bessone, maître de conférences en philosophie politique à l'université de Rennes 1, est spécialiste des théories de la justice. Elle est notamment l'auteur de La Justice (GF-Flammarion, 2000) et A l'origine de la République américaine (Michel Houdiard, 2007) et traductrice et présentatrice de WEB Du Bois, Les Ames du peuple noir (La Découverte, 2007).
- Des victimes oubliées du nazisme - Les Noirs et l'Allemagne dans la première moitié du XXe siècle
- Après avoir été longtemps négligée, la question du sort de la minorité noire et métisse dans l'Allemagne hitlérienne suscite depuis quelques années nombre d'interrogations – et d'approximations. En historienne Catherine Coquery-Vidrovitch a voulu remonter aux sources des persécutions dont furent victimes les Noirs sous le régime nazi. Le racisme ordinaire, enfant naturel du colonialisme allemand, entraîna au début du XXe siècle le massacre des Herero, dans le sud-ouest africain. Ensuite se mit en place un racisme scientifique, prélude à la montée du nazisme. Après la prise du pouvoir par Hitler viendront les lois racistes, la stérilisation, les massacres de prisonniers et les déportations. Un document implacable sur l'un des aspects les moins connus des crimes du IIIe Reich commenté sur : http://www.africultures.com Catherine Coquery-Vidrovitch est historienne et professeure émérite de l'université Paris Diderot. Elle a récemment publié en 2009 : Enjeux politiques de l'histoire coloniale (Agone).
- Codes noirs - De l'esclavage aux abolitions
- L'esclavage est caractérisé par le droit de propriété qu'un homme peut avoir sur un autre : cette "chose" n'est plus une personne juridique. Mais a-t-il disparu ? Hélas non. Si l'esclavage pratiqué dans les anciennes possessions coloniales n'est plus, il survit toujours en quelques pays. Et il s'en faut de beaucoup que toutes les formes de dépendance qui portent atteinte à la liberté et à la dignité humaine se soient effacées. Du premier Code noir de 1685 aux dernières conventions internationales et à la loi du 21 mai 2001 s'exhale la grande misère humaine. Christiane Taubira, auteur de la loi du 21 mai 2001 reconnaissant la traite négrière et l'esclavage comme crime contre l'humanité, est députée de Guyane. André Castaldo, doyen honoraire de la Faculté de droit de l'université Paris XIII (Paris-Nord) est professeur à l'Université Paris II (Panthéon-Assas).
- L'Occident et les autres - Histoire d'une suprématie
- L'Occident gouverne le monde depuis si longtemps que sa suprématie lui paraît naturelle. Elle est à ce point constitutive de son identité collective qu'on peut parler d'une véritable culture, sur laquelle les Occidentaux continuent de construire leurs rapports avec l'Autre : rien ne semble ébranler durablement la conviction qu'ils ont de leur supériorité. C'est ce noyau obscur de la culture occidentale que Sophie Bessis explore dans ce livre. Après une synthèse historique des relations de l'Occident avec les "autres", depuis la Renaissance, et des contenus successifs donnés à l'universel, elle propose un état des lieux des rapports de forces actuels – notamment économiques – entre ce qu'on appelle communément le Nord et le Sud. Elle étudie les formes nouvelles d'hégémonie des puissances mondiales, les réactions qu'elles suscitent dans les Suds, et les mutations en cours, peut-être porteuses d'un changement de l'ordre du monde. Et elle propose, sur cette base, des réponses stimulantes à tous ceux qui se posent des questions sur le cours actuel et sur les sens multiples de la mondialisation. Une lecture commentée sur : http://www.peripheries.net
Ailleurs sur le web
- Les colloques du musée du quai Branly
- actesbranly.revues.org/60
- Depuis l’ouverture du musée du quai Branly en 2006, le département de la Recherche et de l’Enseignement propose des colloques aux longs cours permettant interventions des plus grands spécialistes et débats publics. Le site des actes de colloques en restitue les enjeux et les débats. Le colloque Histoire de l'art et anthropologie a nourri de nombreuses contributions qui ont fait l'objet d'une publication papier sous le titre : Cannibalismes disciplinaires. Quand l'histoire de l'art et l'anthropologie se rencontrent. Le site cité ici en restitue de nombreux textes en version intégrale dont le travail de Martial Guédron intitulé Nature, idéal et caricature. La perception des types physiques chez les premiers anthropologues. Martial Guédron, professeur d’histoire de l’art à l’Université de Strasbourg, fut avec Sophie Harent, commissaire de l'exposition Beautés monstres. Curiosités, prodiges et phénomènes présentée au musée des Beaux-Arts de Nancy de 2009 à 2010. Le « monstrueux », dérivé du latin "monstrum" est, étymologiquement parlant, ce qui est offert à la vue ; il a donc pu faire la fortune de nombreux forains ou entrepreneurs de spectacles. L'exposition Exhibitions - L'invention du sauvage en rend compte jusqu'au 3 juin 2012. Elle a été récemment récompensée par le prix Meilleure exposition 2011 aux Globes de cristal art et culture : http://www.quaibranly.fr/
- Racisme : vaccins
- www.thuram.org/
- "On ne naît pas raciste, on le devient. Cette vérité est la pierre angulaire de la Fondation Éducation contre le racisme. Les phénomènes racistes contemporains peuvent être dépassés si nous admettons que l’histoire nous a conditionné, de génération en génération, à nous voir avant tout comme des Noirs, des Blancs, des Maghrébins, des Asiatiques …" Lilian Thuram. La fondation est soutenue par la CASDEN, la MGEN et la Fondation du FC Barcelone. Ses actions s’appuient sur l’expertise d'un comité scientifique de haut niveau. La Fondation Lilian Thuram, la MGEN et la CASDEN se sont associées pour créer un double DVD dédié aux enseignants qui souhaitent mener une réflexion collective avec leurs élèves sur le thème du racisme. Destiné aux classes de CM1 et CM2, ce programme permettra de sensibiliser potentiellement 1,3 million d’enfants.
- Tous des monstres ?
- www.cndp.fr/tdc/tous-les-numeros/exhibitions-linvention-du-sauvage.html
- Entre les années 1850 et les années 1930, les « indigènes » des empires coloniaux occidentaux ont été exhibés dans des expositions et des spectacles « ethnologiques », véritables « zoos humains » où s’est enraciné un racisme populaire. L'exposition : Exhibitions. L’invention du sauvage a fait l'objet d'un dossier complet de la revue Textes et documents pour la classe, n°1023, édité par le CNDP (Centre National de Documentation Pédagogique) en novembre 2011. La revue TDC (Textes et Documents pour la Classe), propose tous les quinze jours, un dossier complet consacré à un thème choisi selon une alternance : art, littérature, histoire, géographie, science, éducation civique. Le site propose des textes en ligne et des séquences pédagogiques.
- Colonalisme : penser à l’avenir
- www.achac.com/
- « Penser la postcolonie, c’est nécessairement comprendre comment les phénomènes engendrés par le fait colonial se sont poursuivis, mais aussi métissés, transformés, résorbés, reconfigurés… C’est accepter que pour comprendre la France du XXIe siècle et ses crises, il est tout simplement indispensable de tenir compte, lucidement et sans passion, des héritages coloniaux » La Fracture coloniale. La société française au prisme des héritages coloniaux. Éditions de La Découverte, sous la direction de Nicolas Bancel, Pascal Blanchard et Sandrine Lemaire. Le groupe de recherche ACHAC (Association pour la Connaissance de l'Histoire de l'Afrique Contemporaine) est un collectif composé d'historiens, de politologues, d'anthropologues, d'historiens de l’art…que dirige Pascal Blanchard. Les programmes et projets (manifestations, parutions, audio-visuels) se focalisent autour de quatre grands thèmes : idéologie coloniale et héritages post-coloniaux, culture coloniale en France , immigration des Suds en France et enfin le programme Stéréotypes, imaginaires et expositions ethnographiques. Ce travail s'est conclu récemment par la parution de l’ouvrage collectif Zoos humains et exhibitions coloniales. 150 ans d’inventions de l’Autre aux éditions La Découverte (2011) rassemblant plus de 40 contributions des meilleurs spécialistes de la question. Pascal Blanchard est aussi commissaire de l'exposition Exhibitions. L’invention du sauvage qui se tient au musée du quai Branly jusqu'au 3 juin 2012 et en a co-dirigé le catalogue. L'ACHAC est aussi partenaire de la série documentaire Noirs de France. De 1889 à nos jours : une histoire de France diffusée sur TV5 en février 2012.
- Safaris humains ou le racisme en tongues
- www.survivalfrance.org/actu/8002
- Les Jarawas, dans les îles Andaman de l'Océan indien, ont refusé tout contact avec le monde extérieur jusqu’en 1998. Ils font face aujourd’hui à de sérieuses menaces. Les braconniers et les touristes envahissent leurs forêts et les autorités locales ne respectent toujours pas l’ordre de la Cour suprême indienne de fermer la route qui traverse la réserve de la tribu. En 1999 et en 2006, les Jarawas ont été touchés par une épidémie de rougeole, une maladie qui a anéanti plusieurs peuples suite à leur premier contact avec le monde extérieur. Un dossier édifiant.
- Human trafficking and modern-day slavery
- gvnet.com/humantrafficking/
- "Trafficking has a broad global impact as well. It weakens legitimate economies, fuels violence, threatens public health and safety, shatters families, and shreds the social fabric that is necessary for progress. And it is an affront to our basic values and our fundamental belief that all people everywhere deserve to live and work in safety and dignity." Ainsi s'exprimait la secrétaire d'État Hillary Clinton, dans le rapport 2009 de l'U.S. State Department concernant le trafic des personnes. Le site, qui recense toutes les données par pays, a été créé par le professeur émérite Martin Patt, (University of Massachusetts) avec l'aide de Dmitriy Ioselevich , Alex Burka, Arkadiy Abramov et Mark Siegel. Le dernier rapport américain sur la traite moderne des humains est accessible sur: www.state.gov/j/tip/rls/tiprpt/2011/
- Droits fondamentaux en Europe
- fra.europa.eu/fraWebsite/home/home_fr.htm
- L'agence des droits fondamentaux de l'Union européenne (FRA) a été créée en 2007. Elle est née de l'ancien observatoire européen des phénomènes racistes et xénophobes (EUMC), créé en 1997 et lui-même mis en place par la commission consultative, dite Jean Kahn, de 1994. L'agence est basée à Vienne, en Autriche. Son dernier rapport (janvier 2012) s'appuie sur plus de dix ans de recherches menées par l'agence elle-même et par son prédécesseur, l'EUMC. Il livre une analyse des progrès accomplis et des obstacles encore existants quant à l'application de la directive de l'Union européenne. Le rapport indique que les États membres disposent désormais d'un cadre législatif en place interdisant la discrimination raciale ou ethnique ; d'un ou de plusieurs organismes de promotion de l'égalité en place chargés de promouvoir l'égalité sans distinction de race ou d'origine ethnique. Avant que la directive ne soit adoptée, de nombreux États membres étaient dépourvus d'un cadre législatif ou institutionnel détaillé concernant la discrimination raciale. Depuis l'adoption de la directive, des politiques visant à promouvoir l'égalité raciale et ethnique ont été introduites par les employeurs sur les lieux de travail et par le biais d'accords avec les syndicats.
- Frantz Fanon
- www.franceculture.fr/emission-la-fabrique-de-l-histoire-histoire-des-mouvements-noirs-en-france-24-2011-12-06
- Né à la Martinique en 1925 et mort en 1961, Frantz Fanon, psychiatre et militant anticolonialiste a laissé une oeuvre d'une étonnante actualité. Il publie trois ouvrages majeurs : Peau noire, masque blanc (1952) ; L'An V de la révolution algérienne (1959) et Les Damnés de la terre (1961). Les problématiques du racisme et de la race occupent une place centrale dans ses premiers écrits politiques. En 1956, il participe au premier congrès des écrivains et artistes noirs, organisé par la revue dirigée par Alioune Diop, Présence africaine. Le site de l'émission de France-Culture La Fabrique de l'Histoire en propose la rediffusion, suivie des éclairages de Matthieu Renault et Rafik Chekkat et Jacques Chevrier.
Agenda
- 16e Festival de l’imaginaire - rituels, spectacles et musiques du monde
- "C'est ensemble que nous pourrons défendre la diversité culturelle de l'humanité, nous enrichir en reconnaissant l'Autre, cet Autre qui est constitutif de nous-mêmes."Arwad Esber Dédiée à l’accueil des manifestations étrangères selon tous leurs modes d’expression et quel que soit leur milieu d’origine – profane ou sacré, savant ou populaire, professionnel ou non professionnel, lettré ou oral, traditionnel ou contemporain –, la Maison des cultures du monde œuvre à la promotion et à la défense du patrimoine culturel immatériel de l’humanité. Le Festival de l'imaginaire y apporte chaque année une réponse en partageant avec le public une programmation qui explore l'imaginaire de l'humanité, levant le voile sur des arts parfois méprisés, souvent marginalisés. Ce programme exigeant essaimera sur la scène parisienne, par exemple, les marionnettes Yakshagana du Karnataka, le Hat Chéo, (théâtre populaire dansé et masqué) du Vietnam, les Qhapaq Negro péruviens, mais aussi les Rifaï, une confrérie soufie qui s'est étendue depuis Bagdad jusqu'aux Balkans, ou encore l'orchestre arabo-andalou de Fès. Le festival s'achève en juin sur une programmation dédiée au Cap-Vert. La Maison des cultures du monde a été fondée en 1982 par Chérif Khaznadar afin de répondre à la nécessité d’appliquer le principe de réciprocité dans les relations culturelles françaises avec le monde. Elle est internationalement reconnue pour son expertise en matière de prospection sur le terrain, d’ingénierie culturelle et de programmation (spectacles, concerts, rituels, performances, rencontres, expositions,etc.) notamment dans le cadre du Festival de l’imaginaire. La Maison des cultures du monde, dirigée actuellement par Arwad Esber, est également l’opérateur délégué du ministère de la Culture et de la Communication pour la conception et la réalisation de programmes d’accueil et de formation (programmes “Courants”) destinés à des responsables culturels de tous les pays du monde. www.mcm.asso.fr
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