Source : http://ddc.arte.tv/emission/un-printemps-birman-1-2
Source : http://ddc.arte.tv/emission/qui-s-interesse-a-la-birmanie-2-2
11/2012
Source : http://ddc.arte.tv/emission/qui-s-interesse-a-la-birmanie-2-2
11/2012
Fin de la dictature militaire en place depuis un demi siècle, libération et élection d’Aung San Suu Kyi au Parlement, abolition de la censure sur les médias : la Birmanie opère une transition politique sans précédent depuis mars 2011. Le Dessous des Cartes propose de revenir sur l’histoire de cette nation multi-ethnique divisée et sur la marche vers la démocratie dans laquelle le pays s’est engagé.
Située entre les deux grandes puissances émergentes que sont la Chine et l’Inde, la Birmanie se trouve aujourd’hui au cœur d’enjeux régionaux de plus en plus stratégiques. Entre rivalités maritimes, course aux ressources énergétiques, lutte d’influence en Asie du Sud-Est, le Dessous des Cartes tente de comprendre en quoi la Birmanie est appelée à jouer un rôle central dans l’océan Indien.
Lectures
- Histoire de la Birmanie contemporaine : Le pays des prétoriens
- 09/2010
- Présentation de l'éditeur
"Née par les armes voilà soixante ans, la Birmanie est aujourd’hui le plus ancien régime militaire du monde.
Résultat : des forces armées omniprésentes asphyxient la vie politique, laissent trente millions de Birmans avec moins d’un euro par jour pour vivre et une dizaine d’ethnies en guerre civile plus ou moins continue. Grenier à riz de l’Asie et l’un des pays les plus alphabétisés du monde en 1948, la Birmanie marche au pas de l’oie vers le non-développement.
Et les vicissitudes infligées à Aung San Suu Kyi, Prix Nobel iconifiée qui incarne la seule opposition démocratique, laissent augurer un long purgatoire.
Sauf que la réalité, mesurée sur le terrain et étayée par les sources inédites rassemblées par Renaud Egreteau, se révèle beaucoup plus compliquée. La Birmanie ploie sous le poids d’un « passé qui ne passe pas » : l’influence japonaise des années 1930 et la colonisation britannique ; elle est hantée par la menace des deux géants qui la bordent – la Chine et l’Inde – et par « l’invasion » redoutée des ONG, des Occidentaux et du capitalisme libéral.
Sans complaisance ni concession, Renaud Egreteau déconstruit le paradoxe d’un pays qui tient ensemble sous la poigne des prétoriens. Si la démocratie et le développement comptaient moins que l’entre-soi ?"À propos de l’auteur
Docteur de l’Institut d'études politiques de Paris, Renaud Egreteau est chercheur à l’université de Hong Kong.Date de parution : 09/2010
- Ma Birmanie
- 02/2012
- Présentation de l'éditeur
"Les récents événements en Birmanie ont révélé au monde le nom d’Aung San Suu Kyi, âme de la résistance du peuple birman à la dictature et Prix Nobel de la paix.
D’où tire-t-elle la conviction et la force qui, depuis près de vingt ans, lui permettent de mener avec un héroïsme tranquille le plus inégal des combats contre la junte au pouvoir en Birmanie ? Elle refuse la provocation, elle refuse la peur, elle refuse la haine.
Elle s’obstine à réclamer le dialogue. Comment a-t-elle réussi à garder cette extraordinaire mesure face aux injures, aux arrestations – elle est depuis douze ans prisonnière dans sa propre maison et est restée plus de deux ans sans nouvelles de son mari et de ses jeunes enfants – et face aux brimades quotidiennes ?
Avec une clarté et une simplicité admirables, elle l’explique longuement dans ce livre à la fois d’une actualité brûlante et d’une philosophie intemporelle."À propos de l’auteur
Alan Clements, qui a réalisé ces entretiens publiés en première édition sous le titre "La Voix du défi", a vécu sept ans dans un monastère birman, avant d’être expulsé de Birmanie. Pour cette édition, il a actualisé la chronologie et rédigé une introduction inédite, qui précise le rôle d’Aung San Suu Kyi dans les événements actuels.Date de parution : 02/2012
- Birmanie - Rêves sous surveillance
- 05/2008
- Présentation de l'éditeur« La société civile birmane connaît l'oppression de la dictature militaire depuis quarante ans. Dans un univers répressif ubuesque, la survie et la résistance des esprits sont devenues une culture intime et nationale au fil des générations. Manon Ott et Grégory Cohen ont rencontré des Birmans. Intellectuels, commerçants, moines ou travailleurs migrants qui racontent leurs rêves sous surveillance ».À propos des auteurs : Manon et Grégory sont tous deux photographes et cinéastes documentaristes. En parallèle de recherches en sciences sociales, ils ont suivi des formations en photographie et en cinéma documentaire. Leur double formation les a menés vers une démarche documentaire, en photographie comme en cinéma, avec ce désir de réfléchir au travers des images sur des enjeux contemporains de nos sociétés, de s’interroger sur le rôle des images et sur la question du regard, sur la place de celui qui « regarde » et sur son rapport à l’Autre.En 2003, ils ont fondé avec d’autres photographes et cinéastes documentaristes le collectif : Les yeux dans le monde.
Date de parution : 05/2008
- Les Rohingya de Birmanie - Arakanais, musulmans et apatrides
- 06/2007
- Présentation de l'éditeur
"La junte militaire qui dirige la Birmanie n'offre pas à ses citoyens des conditions de vie idéales. Autoritaire et brutale, elle a maintenu en détention pendant de longues années le Prix Nobel de la paix Aung San Suu Kyi, pratique le travail forcé et ne répugne pas à la violence. Pourtant, il y aurait pire que d'être birman : ne pas l'être.
Les Rohingya, population musulmane du nord de la province birmane d'Arakan située à la frontière du Bangladesh, sont exclus de la liste officielle recensant les 135 minorités nationales et sont privés des droits les plus élémentaires. Leurs déplacements sont étroitement contrôlés, leurs terres confisquées, leur droit à fonder des familles discuté. Ils sont soumis à toutes sortes de brimades de la part d'une administration qui les méprise. Ce livre s'efforce de comprendre comment pareille exclusion a pu se produire, remontant aux racines de l'histoire de la région jusqu'à révéler la pénible réalité du présent."À propos de l’auteur
Gabriel Defert est l'auteur de nombreux articles et de deux ouvrages sur l'Asie du Sud-Est : « Timor Est : le génocide oublié » (L'Harmattan) et « L'Indonésie et la Nouvelle-Guinée-Occidentale » (L'Harmattan).Date de parution : 06/2007
- Une histoire birmane
- 2001
- "Cinq années d'ennui, sans même le son des trompettes ! Dans ce livre, George Orwell relate son expérience d'officier dans les forces de l'ordre en Birmanie de 1922 à 1927. Il marque également sa prise de conscience personnelle et son interrogation sur le destin de l'Angleterre en tant que puissance coloniale. Ce récit donne à sentir – de l'intérieur toujours, et non sans force dramatique – le conditionnement fait d'extrême discipline, d'arrogance, de snobisme et de terreur travestie qui constitue le bagage de tout serviteur de l'Empire britannique." Jil Silberstein, Le Passe-Muraille.À propos de l’auteur
George Orwell, de son vrai nom Eric Arthur Blair, est un écrivain anglais, chroniqueur, critique littéraire et romancier, né le 25 juin 1903 à Motihari (Inde britannique, aujourd'hui en Inde) et mort le 21 janvier 1950 à Londres.Son œuvre porte la marque de ses engagements, qui trouvent eux-mêmes pour une large part, leur source dans l'expérience personnelle de l'auteur : contre l'impérialisme britannique, après son engagement de jeunesse comme représentant des forces de l'ordre colonial en Birmanie ; pour la justice sociale et le socialisme, après avoir observé et partagé les conditions d'existence des classes laborieuses à Londres et à Paris ; contre les totalitarismes nazi et soviétique, après sa participation à la guerre d'Espagne.Date de parution : 2001
- La vallée des rubis
- 01/1994
- Présentation de l'éditeur
"Plus secrète que la Mecque, plus difficile d'accès que Lhassa, il existe au cœur de la jungle birmane une petite cité inconnue des hommes et qui règne pourtant sur eux par ses fabuleuses richesses depuis des siècles : c'est Mogok, citadelle du rubis, la pierre précieuse la plus rare, la plus chère, la plus ensorcelante. Mogok, perdue dans un dédale de collines sauvages par-delà Mandalay. Mogok autour de laquelle rôdent les tigres. La légende assure qu'aux temps immémoriaux un aigle géant, survolant le monde, trouva dans les environs de Mogok une pierre énorme, qu'il prit d'abord pour un quartier de chair vive tant elle avait la couleur du sang le plus généreux, le plus pur. C'était une sorte de soleil empourpré. L'aigle emporta le premier rubis de l'univers vers la cime la plus aiguë de la vallée. Ainsi naquit Mogok..."À propos de l’auteur
Joseph Kessel (1898-1979) est un voyageur aventurier, journaliste, grand reporter et romancier français. Une bio-bibliographie complète est proposée sur le site de l'éditeur : Gallimard.Date de parution : 01/1994
Ailleurs sur le web
- Institut de recherche sur l’Asie du Sud-Est
- www.irasec.com/
- L’Institut de recherche sur l’Asie du Sud-Est contemporaine (IRASEC) s’intéresse depuis 2001 aux évolutions politiques, sociales et environnementales en cours dans les onze pays de la région. Basé à Bangkok, l’institut fait appel à des chercheurs de tous horizons disciplinaires et académiques qu’il associe au gré des problématiques. Il privilégie autant que possible les démarches transversales.Gabriel Defert, l'un des auteurs a récemment publié aux éditions Les Indes savantes, une monographie Birmanie contemporaine qui "a pour ambition de combler le silence et de mettre en lumière une réalité birmane méconnue".Le site par ailleurs, propose en téléchargement études et carnets.L'une de ces études rappelle que la Birmanie fut dramatiquement touchée par le tsunami de 2004 et le cyclone Nargis de 2008, et questionne les enjeux de l'aide humanitaire qui demandent à être décryptés.
- Human Rights Watch : observatoire de l'Asie du Sud-Est
- www.hrw.org/reports/2012/07/31/government-could-have-stopped
- Si Human Rights Watch avait salué, en janvier 2012, la libération de 651 prisonniers politiques (annonce faite par la presse officielle birmane), dont les étudiants qui avaient pris la tête du soulèvement en 1988, l'association internationale publiait ce 1er août 2012 un rapport accablant sur les violences dans l'État d'Arakan.Ce rapport intitulé "The Government Could Have Stopped This : Sectarian Violence and Ensuing Abuses in Burma’s Arakan State" décrit, en s'appuyant sur près de 60 témoignages, l’inaction des autorités qui n'ont pas pris les mesures adéquates pour freiner la montée des tensions et la flambée des violences interconfessionnelles dans l'État d'Arakan et les exactions commises par les forces de sécurité birmanes.Le rapport demande aussi que soit permis l'accès des secours humanitaires et que les observateurs internationaux soient autorisés à visiter les zones affectées et à enquêter sur ces exactions.Le bureau Asie de Human Rights Watch a profité du premier voyage du président américain Barack Obama au Cambodge, en novembre 2012, pour rendre public son rapport sur les plus de 300 personnes agressées et tuées pour motifs politiques par les forces de sécurité cambodgiennes depuis les Accords de Paris de 1991, signés par dix-huit pays parmi lesquels les cinq membres permanents du Conseil de sécurité des Nations unies. L'assassinat en 2012, du militant écologiste Chut Wutty dans la province de Koh Kong est la dernière en date des exécutions extrajudiciaires que détaille le rapport de Human Rights Watch.
- Burma/Myanmar
- www.thehindu.com/opinion/interview/lets-not-be-overoptimistic-about-burma/article4091223.ece
- Dans un entretien récent accordé au journal indien The Hindu, Aung San Suu Kyi donne les arguments de sa préférence pour le nom Birmanie et ceux contre les justifications données par le gouvernement militaire qui imposa en 1988 le nom de Myanmar.La question terminologique est aussi diplomatique pour les États-unis et s'est posée lors du récent voyage du président Obama en Birmanie.Le Washington Post note que Barack Obama a utilisé les deux, selon les circonstances.Le président américain a par ailleurs rencontré les dix responsables des États membres de l'Ansean à Phnom Penh au Cambodge.
- La réconciliation de Rangoon et New Dehli
- www.thehindu.com/opinion/lead/pragmatic-road-to-reconciliation/article4102560.ece
- C'est la visite du Premier ministre indien, Manmohan Singh, et sa rencontre avec le président birman, Thein Sein, en mai 2012, qui a annoncé le retour des relations entre les deux pays, relations gelées depuis plus de dix ans.Le voyage qu'Aung San Suu Kyi a effectué en Inde en novembre 2012 a vocation à renouer les relations diplomatiques et les partenariats entre les deux pays.Aung San Suu Kyi fit ses études secondaires en Inde et sa mère y fut dix ans ambassadrice.C'est le premier voyage que la députée et Prix Nobel de la paix birmane effectue depuis près de 50 ans.
- Influence chinoise : perte de vitesse
- www.economist.com/node/21564279
- Zhu Feng, professeur de relations internationales à l'université de Pékin, affirme que les "sonnettes d'alarme ont commencé à retentir" pour les Chinois.Il est analysé dans cet article de The Economist comment se vivent et sont commentées ou ressenties les relations économiques et diplomatiques en perte de vitesse entre la Chine et la Birmanie, à l'heure du renouveau de l'action diplomatique des États-Unis et des mutations démocratiques de la Birmanie.Par ailleurs, le journal commente la maturité récente d'un Parlement birman qui fut si longtemps sujet de dérision.
Agenda
- Parcours d’automne - Scènes de chasse en Asie
- Le musée Guimet organise, du 3 novembre 2012 au 4 février 2013, un parcours inédit sur le thème de la chasse en Asie.Ce parcours d’automne traduira une pratique très représentée – la chasse – dans l’ensemble de l’art asiatique, en archéologie comme en peinture, mais aussi dans le domaine des textiles et de la céramique, et couvrant toutes les périodes de l’histoire depuis l’âge du Bronze jusqu’au XIXe siècle.Le musée donne à découvrir plus particulièrement : pour l’Afghanistan, des reliefs sur pierre ; pour l’Inde, des textiles et des miniatures ; pour l’Asie du Sud-Est, des céramiques, manuscrits et photographies d’archive ; des thang-ka pour le Tibet ; pour la Chine, des bronzes ainsi que des céramiques, des peintures, et un superbe paravent de Coromandel ; pour le Japon, des estampes et une paire de paravents ; enfin, pour la Corée, un rare paravent de la dynastie Choson.L'originalité de ce parcours est que les quatre-vingts œuvres, extraites des réserves du musée, seront présentées dans les salles se mêlant ainsi à l’ensemble des sections géographiques du musée Guimet, de l’Inde au Japon en passant par l’Afghanistan, le Tibet, la Chine, l’Asie du Sud-Est et la Corée.Raconter la pratique de la chasse en Asie, c'est raconter l'expression de l’autorité exercée par les souverains sur leur peuple et leur territoire lorsque, réservée à une élite, elle correspond à une activité aristocratique qui n’est soumise à aucune considération économique.C'est aussi raconter les croyances chamanistes qui ont érigé la chasse au rang d’activité rituelle nécessitant une intense préparation spirituelle et permettant de communiquer avec les ancêtres. Ce qui, en même temps, montre que la condamnation du meurtre de tout être vivant est profondément ancrée dans certaines cultures asiatiques et qu'elle est favorisée par certains courants religieux, tels que le jaïnisme ou le bouddhisme. Le chasseur, alors considéré comme un barbare sanguinaire, est représenté sur certaines peintures religieuses comme un être en perdition, égaré bien loin du chemin qui mène à l’Éveil.
Lectures
- Birmanie - Rêves sous surveillance
- 05/2008
- Présentation de l'éditeur« La société civile birmane connaît l'oppression de la dictature militaire depuis quarante ans. Dans un univers répressif ubuesque, la survie et la résistance des esprits sont devenues une culture intime et nationale au fil des générations. Manon Ott et Grégory Cohen ont rencontré des Birmans. Intellectuels, commerçants, moines ou travailleurs migrants qui racontent leurs rêves sous surveillance ».À propos des auteurs : Manon et Grégory sont tous deux photographes et cinéastes documentaristes. En parallèle de recherches en sciences sociales, ils ont suivi des formations en photographie et en cinéma documentaire. Leur double formation les a menés vers une démarche documentaire, en photographie comme en cinéma, avec ce désir de réfléchir au travers des images sur des enjeux contemporains de nos sociétés, de s’interroger sur le rôle des images et sur la question du regard, sur la place de celui qui « regarde » et sur son rapport à l’Autre.En 2003, ils ont fondé avec d’autres photographes et cinéastes documentaristes le collectif : Les yeux dans le monde.
Date de parution : 05/2008
- Birmanie 2020 - De l'état des lieux aux perspectives
- 11/2009
- Quatrième de couverture« À la jonction des mondes indien, chinois et sud-est asiatique, la Birmanie du bouddhisme-roi et de la démocratie contrariée, des généraux omnipotents et du peuple outragé, demeure pour l'Occident une mystérieuse inconnue, une soixantenaire au destin tourmenté.En 2012, les 50 millions de Birmans observeront le 50e "anniversaire" de l'arrivée au pouvoir d'une junte militaire, inoxydable caste de généraux qui, depuis lors et en dépit de diverses tentatives de soulèvement intérieur et d'une foultitude de sanctions internationales, applique sans état d'âme son joug à la population, une des plus démunies d'Asie.Alors que la diplomatie américaine annonce - sous condition - son intention de reprendre langue avec le gouvernement, Aung San Suu Kyi, l'icône démocratique nationale, consent à un " dialogue conditionnel " avec la junte, un chapitre inédit de l'histoire birmane est sur le point de s'écrire.En promettant un scrutin au printemps 2010 – le premier depuis 1990 – le régime a jeté les bases d'une évolution possible... dont on discerne mal les contours et moins encore, les répercussions à venir, les ondes de choc, plus ou moins bienvenues. D'ici une dizaine d'années, quelles auront été ses principales conséquences sur le cours de l'impétueux fleuve birman ? Cet ouvrage esquisse en premier lieu un panorama général de la Birmanie d'aujourd'hui avant d'imaginer dans un second temps, à travers divers scénarios, ce que pourraient être ses contours à horizon 2020. Un exercice prospectif dont certaines intuitions pourraient redonner foi à l'attachant peuple birman... »À propos de l’auteur : directeur de recherche à l'Institut de relations internationales et stratégiques (IRIS), docteur en droit international, Olivier Guillard est associé chez Crisis Consulting, cabinet de conseil et d'ingénierie spécialisé dans l'analyse et la gestion des risques internationaux. Il a auparavant travaillé plusieurs années au ministère de la Défense et est l'auteur de divers ouvrages sur le sous-continent indien.Date de parution : 11/2009
- Birmanie contemporaine
- 2008
- Présentation de l’éditeur« Quelques milliers de bonzes défilant dans les rues de Rangoun, en septembre 2007, ont suffi à mobiliser les médias internationaux qui ont sans doute un peu vite qualifié ce grand mouvement de "Révolution Safran". Une nouvelle fois, l‘Occident a révélé son incapacité à lire l’actualité mondiale sans se référer à ses propres paradigmes culturels et politiques. Le traitement des événements s’est traduit par une vision manichéenne de l’histoire, opposant Aung San Suu Kyi d’une part, idéalisée et consacrée par un prix Nobel de la paix en 1991, à une junte militaire sanglante et tyrannique destinée à occuper la place qu’on lui prête dans un imaginaire axe du mal.Et si la Birmanie n’était pas réductible à ce schéma duel ? Suite à l’échec du mouvement et à la répression qui s’est abattue sur le pays, les médias se sont détournés vers d’autres points chauds de la planète, laissant la Birmanie, aussi appelée Myanmar, retrouver les cadres et le cours de son existence si particulière, en marge des valeurs prônées par l’Occident.Ce livre a pour ambition de combler un silence et de mettre en lumière une réalité birmane méconnue. Il s’agit d’analyser la vie d’un pays, le quotidien d’un peuple divers et singulier et d’approcher sans a priori ceux qui le composent et le caractérisent. En offrant une vision panoptique de la Birmanie, cet ouvrage conduit à une meilleure connaissance de l’un des pays les plus fermés de la planète. »Date de parution : 2008
- Géopolitique de l’océan Indien
- 04/ 2012
- Présentation de l’éditeur« Au centre de l’océan Indien, la base américaine de Diego Garcia.À l’est, la VIIe flotte de l’US Navy, qui croise jusqu’au Pacifique. À l’ouest, la Ve flotte qui surveille le Golfe et ses abords, et la VIe flotte qui croise aussi dans l’Atlantique. Au nord, la route maritime du pétrole, essentielle aux approvisionnements énergétiques de la Chine et du Japon, et celle du canal de Suez aujourd’hui perturbée par les pirates au large d’Aden. Et partout, la Chine avance ses pions, construisant des ports que doublent des investissements économiques dans les États riverains. Enfin, dans cet océan qui porte son nom, l’Inde dispose d’une marine de guerre qui monte rapidement en puissance.L’océan Indien est ainsi devenu une zone stratégique de première importance à l’échelle mondiale. La France y est présente de longue date, l’Union européenne depuis 2009, via la force de lutte antipiraterie Atalante.Ce numéro d’Hérodote éclaire les enjeux d’un océan qui joua jadis un rôle essentiel lors de la première mondialisation et qui retrouve aujourd’hui, avec la poussée des grands États émergents, une place considérable dans l’économie mondiale, entre le cap de Bonne-Espérance et le détroit de Malacca. »En kiosque ou sur le site : www.herodote.org/index.phpDate de parution : 04/2012
- Nay Pyi Taw - Une résidence royale pour l'armée birmane
- 16/02/2012
- Présentation de l’éditeur« En 2005, la junte birmane a entamé la construction de Nay Pyi Taw, sa nouvelle capitale. Pourquoi les militaires birmans ont-ils choisi une zone désertique et à l'écologie fragile pour cette délocalisation ? Quel est le message international qu'entend faire partager l'armée en édifiant une nouvelle "cité royale" ? Quels sont les soubassements géopolitique, stratégique, religieux, administratif et économique d'une telle entreprise ? Nay Pyi Taw.Le livre s'attache à décrire les lieux et leurs enjeux, levant le voile sur le mystère qui entoure la nouvelle capitale de l'Union et ses retombées sur un peuple, quasiment muselé depuis bientôt cinquante ans. L'ouvrage met en évidence les raisons de tout ordre qui ont poussé les dirigeants birmans à délocaliser leur pouvoir dans cette zone à la croisée des voies de circulation et d'échanges millénaires entre la Chine et les pays du Sud-Est asiatique. »À propos de l’auteur : homme de terrain et témoin des événements de 1988 en Birmanie, c'est avec un regard de géographe et d'historien que Guy Lubeigt, ancien chercheur au Centre national de la recherche scientifique (CNRS) et partenaire de l'Irasec, a découvert la Birmanie en 1968. Il y a vécu 28 ans et n'a jamais cessé d'y voyager. Plus de cent vingt publications scientifiques et grand public témoignent de son attachement à la Birmanie et à son décryptage.Date de parution : 02/2012
Ailleurs sur le web
- Empire britannique
- www.britishempire.co.uk/maproom/burma.htm
- Le site British Empire propose un condensé de l'histoire de la Birmanie colonisée, depuis 1795 jusqu'à son indépendance en 1948, en passant par la première guerre de 1823, étapes davantage détaillées sur le site Heritage History.Une liste chronologique montre l'ensemble des campagnes militaires menées en Asie et permet d'accéder à quelques images.Une page est également consacrée aux derniers jours de l'emprise britannique sur la Birmanie et aux échanges entre Aung San et Lord Louis Mountbatten.D’autre part, le site de l'historien australien Robert Lyman propose une description détaillée des opérations menées de 1942 à 1945, qui ont permis le repli des Japonais.
- Démocratisation et minorités birmanes
- www.courrierinternational.com/article/2012/10/11/osons-critiquer-aung-san-suu-kyi
- "Osons critiquer Aung San Suu Kyi" est le titre qui chapeaute un article de Hanna Hinsdstrom traduit récemment par le Courrier international (octobre 2012) et que reprend le site de ce journal.Cet article a été diffusé au départ sur le site du "Democratic Voice of Burma", une organisation audiovisuelle composée essentiellement de journalistes birmans dissidents, installée à Oslo.Ce document pointe les nécessaires remises en cause du parti de Aung San Suu Kyi, la Ligue nationale pour la démocratie, et particulièrement au sujet des minorités ethniques.
- Rohingyas
- www.birmanie.ch/
- Le site de l'association Suisse-Birmanie reprend l'ensemble des dépêches et articles diffusés dans la presse internationale, dont les articles de Courrier international récemment consacrés à la Birmanie.Au-delà de ses missions engagées en Birmanie, ce site propose un grand nombre de publications et de documents internationaux. Un suivi plus spécifique est dédié aux Rohingyas, leur situation tragique actuelle semblant nourrir d'autres sévices.En septembre 2012 , le site reprenait un rapport de l'ONG The Arakan Project intitulé « Un aperçu des pratiques de travail forcé dans le nord de l'Arakan, en Birmanie ».Ce texte est accessible aussi sur l'immense bibliothèque dédiée à la Birmanie en ligne depuis 2001.
- Mines en Birmanie
- www.miningwatch.ca/publications/grave-diggers-report-mining-burma
- Mining Watch, organisation à but non-lucratif d'Ottawa, alerte les institutions politiques et la société civile.Cette organisation constitue des rapports « pour changer les politiques et les pratiques minières, pour assurer la santé des individus, des communautés et des écosystèmes ; avec des préoccupations liées à l'environnement, à la justice sociale, au développement international et aux droits des autochtones. »Le rapport "Grave Diggers: A Report on Mining in Burma" rend compte des activités minières, et plus particulièrement canadiennes, mises en place durant le régime militaire imposé à la Birmanie.
Agenda
- Parcours d’automne - Scènes de chasse en Asie
- Le musée Guimet organise, du 3 novembre 2012 au 4 février 2013, un parcours inédit sur le thème de la chasse en Asie.Ce parcours d’automne traduira une pratique très représentée – la chasse – dans l’ensemble de l’art asiatique, en archéologie comme en peinture, mais aussi dans le domaine des textiles et de la céramique, et couvrant toutes les périodes de l’histoire depuis l’âge du Bronze jusqu’au XIXe siècle.Le musée donne à découvrir plus particulièrement : pour l’Afghanistan, des reliefs sur pierre ; pour l’Inde, des textiles et des miniatures ; pour l’Asie du Sud-Est, des céramiques, manuscrits et photographies d’archive ; des thang-ka pour le Tibet ; pour la Chine, des bronzes ainsi que des céramiques, des peintures, et un superbe paravent de Coromandel ; pour le Japon, des estampes et une paire de paravents ; enfin, pour la Corée, un rare paravent de la dynastie Choson.L'originalité de ce parcours est que les quatre-vingts œuvres, extraites des réserves du musée, seront présentées dans les salles se mêlant ainsi à l’ensemble des sections géographiques du musée Guimet, de l’Inde au Japon en passant par l’Afghanistan, le Tibet, la Chine, l’Asie du Sud-Est et la Corée.Raconter la pratique de la chasse en Asie, c'est raconter l'expression de l’autorité exercée par les souverains sur leur peuple et leur territoire lorsque, réservée à une élite, elle correspond à une activité aristocratique qui n’est soumise à aucune considération économique.C'est aussi raconter les croyances chamanistes qui ont érigé la chasse au rang d’activité rituelle nécessitant une intense préparation spirituelle et permettant de communiquer avec les ancêtres. Ce qui, en même temps, montre que la condamnation du meurtre de tout être vivant est profondément ancrée dans certaines cultures asiatiques et qu'elle est favorisée par certains courants religieux, tels que le jaïnisme ou le bouddhisme. Le chasseur, alors considéré comme un barbare sanguinaire, est représenté sur certaines peintures religieuses comme un être en perdition, égaré bien loin du chemin qui mène à l’Éveil.
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