Par Trifou
Source : http://gen4.fr
16/01/2013
english Tricks in Mali: the former colonizer also protects the Uranium
Bien sûr, la situation au Nord-Mali était devenue insupportable aux thuriféraires de la démocratie, bien sûr l’ancien colonisateur en – léger – retrait de la situation depuis 1958 1 évoque assez hypocritement des liens “d’amitié” et un soi-disant mandat obtenu d’on ne sait quel dirigeant d’opérette 2, bien sûr les Djihadistes armés imposent au Nord du pays une “Salafisation” radicale 3 et parfois brutale ; les motifs d’une intervention militaire Française dans cette région du Sahel ne manquent donc pas, mais il est cependant indispensable d’en rajouter un que les médias Français évoquent beaucoup moins : l’Uranium.
Située à plus de 2000 km à l’Ouest des mines d’Arlit et très près de la frontière Sénégalaise 10, les prospections Uranifères effectuées dès les années 1970 par COGEMA assisté d’experts géologues du BRGM 11 et d’experts locaux avaient déjà révélé les capacités impressionnantes de ce gisement.
Si la mine de Faléa se situe à l’autre extrémité du Mali par rapport aux territoires colonisés par les Jihadistes 13 son exploitation n’en serait pas moins fragilisée par des troubles s’étendant dans le pays, facilités par l’immensité des territoires et la perméabilité de frontières symboliques et hétéronomes 14 que l’immensité de cette partie du continent Africain 15 favorise bien malgré elle.
Sources :
- Le Niger, pays stratégique pour Areva, Le Monde, 16910
- Le dossier de la CRIIRAD sur les pollutions radioactives constatées autour des mines d’uranium, 2010
- Scandale de l’uranium au Niger et Un scandale nommé COGEMA, Belbéoch, 2005
(1338)
Source : http://gen4.fr
16/01/2013
english Tricks in Mali: the former colonizer also protects the Uranium
Bien sûr, la situation au Nord-Mali était devenue insupportable aux thuriféraires de la démocratie, bien sûr l’ancien colonisateur en – léger – retrait de la situation depuis 1958 1 évoque assez hypocritement des liens “d’amitié” et un soi-disant mandat obtenu d’on ne sait quel dirigeant d’opérette 2, bien sûr les Djihadistes armés imposent au Nord du pays une “Salafisation” radicale 3 et parfois brutale ; les motifs d’une intervention militaire Française dans cette région du Sahel ne manquent donc pas, mais il est cependant indispensable d’en rajouter un que les médias Français évoquent beaucoup moins : l’Uranium.
L’Uranium extrait au Niger à une portée de canon des zones réclamées pas les Islamistes
L’Uranium alimentant les centrales nucléaires Françaises 4 est principalement extrait 5 des mines d’Arlit et d’Imouraren, situées à 300 Km à peine de la frontière séparant Niger et Mali et susceptibles d’être un jour ou l’autre “annexées” par les combattants Islamistes venus du Nord.
Il y aurait beaucoup à dire sur les conditions d’exploitation de ces gisements par les Français de COGEMA puis d’AREVA mais d’autres s’en sont magnifiquement chargé bien avant nous ; retenons simplement que cette prospection n’était ni convenablement rétribuée – le minerai étant rétribué à la moitié environ de sa valeur au gouvernement Nigérien – ni proprement récupéré car les témoignages de pollution chimique 6, radioactive et d’épuisement des nappes phréatique locales 7 sont aussi cohérents qu’accablants pour l’exploitant.
Une partie de la mine à ciel ouvert d’Arlit (Niger)
Il faut rappeler que l’enlèvement régulier de salariés d’Areva par des “insurgés”, qu’ils fassent partie des “innombrables” Touaregs locaux 8 ou des intrus Islamistes venus du Nord est en partie motivé par des comportements méprisants à l’égard des populations locales aussi bien que par l’attrait de compensations financières relativement faciles à obtenir en échange de la libération desdits otages.
Les prospections uranifères de Faléa : un gisement de stature “mondiale”
Mais revenons au Mali : l’essentiel du gisement Uranifère d’Arlit s’épuisant 9 et le gisement d’Imouraren n’étant pas encore exploité à sa capacité nominale, les Français recherchaient une alternative Uranifère qu’ils semblent avoir récemment découvert à Faléa, à l’extrême Ouest du Mali.
Située à plus de 2000 km à l’Ouest des mines d’Arlit et très près de la frontière Sénégalaise 10, les prospections Uranifères effectuées dès les années 1970 par COGEMA assisté d’experts géologues du BRGM 11 et d’experts locaux avaient déjà révélé les capacités impressionnantes de ce gisement.
L’ambassadeur de France à Bamako aurait révélé en 2011 qu’Areva était “déjà choisi” par les autorités Maliennes pour exploiter ce gisement
Selon une organisation locale de protection de l’environnement 12, nonobstant les récents déboires financier du géant Français du nucléaire, ce dernier se serait déjà vu théoriquement attribuer le contrat d’exploitation, aux dires de l’ambassadeur Français au Mali.
Si la mine de Faléa se situe à l’autre extrémité du Mali par rapport aux territoires colonisés par les Jihadistes 13 son exploitation n’en serait pas moins fragilisée par des troubles s’étendant dans le pays, facilités par l’immensité des territoires et la perméabilité de frontières symboliques et hétéronomes 14 que l’immensité de cette partie du continent Africain 15 favorise bien malgré elle.
La “ceinture” Sahélienne s’étend du Sénégal à Djibouti
Sources :
- Guerre au Mali : sécuriser notre approvisionnement en uranium, S. Lhomme sur rue89, 15113
- La guerre de l’ Uranium au Mali ? Avec EELV !, zebuzzeo, 16113
- War for uranium, blog de superno, 15113
- Mali – A deux pas des combats, Areva et sa mine d’uranium d’Imouraren, mise en service fin 2013 au Niger, 6e producteur mondial d’uranium, filpaccgt, 13113
- Pourquoi la France entre en guerre au Mali, rue89, 12113 (lire également les commentaires)
- Sahel : Uranium, néocolonialisme et islamisme, lce-algerie, 51111- Le Niger, pays stratégique pour Areva, Le Monde, 16910
- Le dossier de la CRIIRAD sur les pollutions radioactives constatées autour des mines d’uranium, 2010
- Scandale de l’uranium au Niger et Un scandale nommé COGEMA, Belbéoch, 2005
- Dossier des exploitations d’Uranium, beyond nuclear, 2008 (données sur la pollution des aquifères)
(1338)
- Il s’agit bien évidemment de la France qui a occupé le pays de 1891 à 1958 ↩
- L’actuel “Président” intérimaire a été installé par l’homme qui tire les ficelles en coulisse, le Capitaine Sanogo (lui-même “formé” aux USA) ↩
- Radicalisation qui n’est pas forcément si mal perçue par les habitants des régions “envahies”, voir ici ↩
- Ainsi qu’une partie des unités de production électronucléaires situées à l’étranger mais alimentées par les minerais exploités par Cogema / Areva ↩
- Les mines Nigériennes représentant environ 30% de la production mondiale Uranifère actuelle ↩
- Phosphates et nitrates ↩
- L’extraction des Uranifères consomme énormément d’eau, sur un gisement de cette ampleur l’estimation est fixée à plusieurs dizaines de milliers de m3 par journée d’exploitation ↩
- 5 otages ayant été mystérieusement enlevés puis libérés par ces populations en 2008 ↩
- 70% de l’Uranium d’Arlit aurait été extrait ainsi que les indispensables ressources aquifères locales connexes qui s’épuisent à la même vitesse ↩
- Rappelons que quelques 300 militaires Français stationnent toujours à Dakar ↩
- Bureau (Français) de Recherches Géologiques et Minières ↩
- l’Association des Ressortissants et Amis de la Commune de Faléa ↩
- Le Jihadiste est le croyant pratiquant l’effort et la lutte, un combat souvent symbolique et moral mais parfois armé – la Chari’a – une obligation visant à conquérir les territoires infidèles pour étendre la zone d’influence Islamique ↩
- Les frontières des Etats de cette zone ayant été souvent dessinées par des non-Africains ! ↩
- La “ceinture Sahélienne” s’étend ainsi au Sud du Sahara sur une bande de près de 5000 km du Sénégal (Ouest) à Djibouti (Est) ↩
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