DL : DF , BF , WU
Aujourd’hui, les principaux conflits sont concentrés au cœur d’un arc de crise, qui s’étend du Sahel à la frontière afghano-pakistanaise. D’ici 2030, l’imbrication potentielle de ces différents conflits pourrait avoir des répercussions sur le reste du monde, et l’arc de crise pourrait s’étendre. Le Dessous des Cartes analyse ces possibles extensions géographiques en 2030.
Lectures
- Zones grises - Quand les États perdent le contrôle
- Elles se répandent partout sur la planète, déstabilisent et bousculent les forces en présence, cristallisent des défauts d'intégration sociale et réveillent les tambours de la guerre.On les appelle "zones grises".Espaces dérégulés zones de non-droits ou bien contrôlées par les mafias ; zones à l'abandon ou territoires dont les pouvoirs publics ont démissionné ; les zones grises sont situées quelque part à la lisière du légal et de l'illégal, du palpable et de l'imaginaire, de l'immédiat et du lointain.Qu'elles portent les germes de la guerre, ou qu'elles revendiquent la légalité et la légitimité, les zones grises semblent annoncer le chaos.Pourtant elles interrogent aussi, à juste titre, sur notre conception de l'Etat et sur les critères de l'autorité légitime et le système international tel qu'il est organisé. Les Etats seraient-ils responsables de leur prolifération ? Autant de problématiques abordées dans ce livre qui, pour la première fois, croise une réflexion approfondie sur la notion même de zone grise et des analyses de cas concrets et contemporains, depuis la zone contrôlée par les FARC en Colombie jusqu'à nos banlieues françaises.Gaïdz Minassian est Docteur en Sciences-Politiques, chercheur associé à la Fondation pour la recherche stratégique, enseignant à Sciences Po. et journaliste pour le Monde.
- Espoirs et défis des révolutions arabes
- Une revue trimestrielle et bilingue pour mieux faire connaître les enjeux de notre politique étrangère, publiée par le Ministère des Affaires étrangères et européennes en partenariat avec les Editions Grasset, la revue Mondes, les Cahiers du Quai d’Orsay.Écrits pour l’essentiel par les diplomates en poste à l’étranger ou à Paris, les articles publiés dans Mondes - les Cahiers du Quai d’Orsay illustrent la richesse intellectuelle et conceptuelle de la diplomatie française et contribuent au débat d’idées international.La revue accueille également les signatures de chercheurs et d’observateurs français et étrangers.
- Histoire critique du XXe siècle - Le Monde diplomatique
- Le XXe siècle a souvent été dépeint comme une ère de massacres.Il fut aussi marqué par de formidables soulèvements contre les oppressions. Et par des bouleversements démographiques, sanitaires, militaires sans précédent.L’ Atlas Histoire du Monde diplomatique en dresse le bilan.Pourquoi les empires centraux s’effondrèrent-ils après la Grande Guerre ? Qui finançait le régime nazi ? Quelle fut la face cachée de la Guerre froide ? Comment le monde ouvrier, les femmes, les peuples colonisés tentèrent-ils de briser leurs chaînes, parfois avec succès ? Que signifia la première guerre d’Afghanistan et celle du Golfe ?Bien des controverses actuelles trouvent leur origine derrière ces points d’interrogation…Un article en propose une critique détaillée : www.herodote.net/articles/article.php?ID=1204Dans la collection des Atlas du Monde diplomatique, cette nouvelle publication éclaire un siècle d’histoire, d’événements et de tendances. Elle met l’accent sur des sujets ignorés, minorés ou maltraités par les médias et les manuels scolaires.Des cartes, dates et chiffres étayent cet outil d’analyse, conçu par des universitaires, des cartographes et des journalistes spécialisés.Les quatre grands chapitres :« Années folles » : de la « Belle époque » à l’essor du communisme.« Années noires » : du krach de 1929 aux ruines de la Seconde guerre mondiale.« Années rouges » : de la guerre froide à l’émancipation du tiers-monde.« Années grises » : de la grève des mineurs britanniques à la crise financière asiatique.Disponible également en allemand.
- Défense et sécurité nationale - Le Livre blanc volume 1
- Quelle doit être, à l'heure de la mondialisation, la politique de la France pour garantir la sécurité du pays, assurer la défense de ses intérêts dans le monde et contribuer à l'affirmation de l'Europe sur la scène internationale ?Le Livre blanc sur la défense et la sécurité nationale, demandé par le Président de la République Nicolas Sarkozy dès le début de son mandat, répond à ces questions.À l'horizon des quinze ans à venir, il expose pour la première fois une stratégie de sécurité nationale portée par une ambition européenne et internationale, fondée sur de nouveaux principes et de nouveaux objectifs.À cette fin, il examine tour à tour tous les moyens nécessaires dans les domaines du renseignement, de la dissuasion nucléaire, de la prévention des crises, de la protection du territoire et de la population, ainsi que des interventions militaires et civiles à l'extérieur du territoire.Ce Livre blanc s'adresse à tous ceux et à toutes celles qui ont choisi de servir la défense et la sécurité nationale.Il concerne aussi tous les Français qui sont au coeur de cette nouvelle stratégie et sont appelés à y prendre une part décisive.
Ailleurs sur le web
- Guerres : mutations perpétuelles
- ccw.modhist.ox.ac.uk/
- Le programme CCW (Changing Character of War), sous la direction de Hew Strachan, professeur de la faculté d'Histoire moderne d'Oxford, est le fruit de la coopération du Centre for International Studies et du Oxford Uehiro Centre for Practical Ethics. Ce programme inter-disciplinaire implique aussi dans ses projets de recherche, conférences et séminaires, la participation de représentants des armées, de gouvernements ou d'organisations multinationales. Les thèmes développés (guerre préemptive, détention et torture, guerre et démocratie, instituts internationales et sécurité, forces armées et État, etc.) donnent des livres et des articles de synthèse parus dans les meilleures revues internationales, et certains, rares, sont téléchargeables.
- Un siècle de bombardements aériens
- www.revuedeslivres.fr/cent-ans-de-bombardements-aeriens-par-thomas-hippler/
- À propos de l'auteur de l'article :Thomas Hippler est maître de conférences à Sciences Po Lyon et "senior research associate" pour le programme "The Changing Character of War" de l’université d’Oxford. Il est notamment l’auteur de « Soldats et citoyens - Naissance du service militaire » (PUF, 2006) ainsi que d’un livre à paraître sur les bombardements aériens.Ce travail a déjà fait l'objet d'une intervention lors d'un colloque à la Humboldt-Universität de Berlin en novembre 2004 (un bref compte-rendu est donné sur le site : http://www.h-net.org/reviews/showrev.php?id=24354 ).Dans cet article de la nouvelle "Revue des livres", Thomas Hippler interroge la signification politique profonde de l'histoire du bombardement.Le premier bombardement aérien de l’histoire, le 1er novembre 1911 sur une oasis libyenne, un centenaire donc, constitue le moment inaugural d’une transformation radicale de la nature même des guerres.Le premier bombardement aérien de l’histoire, le 1er novembre 1911 sur une oasis libyenne, un centenaire donc, constitue le moment inaugural d’une transformation radicale de la nature même des guerres.
- Tu ne tueras pas et la guerre juste
- www.iep.utm.edu/justwar/
- Selon Thomas d'Aquin, qui reprend au XIIIe siècle les interrogations de Cicéron, la guerre, pour être juste, nécessite trois conditions : l'"auctoritas principis" qui exclut la guerre civile et la rébellion ; la "causa justa" qui exclut la cupidité, la vengeance ou l'orgueil ; et l'"intentio recta" qui exclut le "mal" quels que soient les choix politiques.L'église y ajoutera qu'elle doit être un moyen de dernier recours et une réponse proportionnée, sans oublier une estimation raisonnable de la victoire.Alexander Moseley, auteur anglais du livre "A Philosophy of War" et initiateur du site "Encyclopedia of Military Ethics" (militaryethics.org/) propose une étude fouillée de la Théorie de la guerre juste depuis la guerre du Péloponnèse de Thucydide aux récentes réflexions nées de la guerre en Irak.L'Internet Encyclopedia of Philosophy (IEP), fondée en 1995, est visitée par plus de 500 000 personnes chaque mois.Les articles sont les contributions de philosophes spécialisés sur de nombreux sujets clés.
- La guerre juste au XXIe siècle
- www.justwartheory.com/
- C'est à l’automne 2002, que le vocabulaire de la théorie de la guerre juste s'est développé aux États-Unis alors que s'organisait la guerre contre l'Irak.Le site, géré par Mark Rigstad, professeur à l'université d’Oakland, propose ici de rassembler et de classer par sujet toutes les études philosophiques sur la guerre (essentiellement en langue anglaise) disponibles en ligne.L'ensemble, structuré par thématique, vise à montrer comment la lettre et l'esprit de la théorie de la guerre juste, telle que l'a développée Hugo Grotius, ont été détournés.Hugo Grotius, ou Huig de Groot, est un juriste protestant des Provinces unies (aujourd'hui les Pays-Bas) du XVIe siècle, penseur de la science juridique et de la philosophie de l’État, qui posa les fondations du droit international.
- Paix et conflits
- www.pcr.uu.se/research/
- Le département "Recherche sur la paix et les conflits" de l'université d'Uppsala, en Suède, a été créé en 1971.La première chaire du département fut dédiée au diplomate suédois Dag Hammarskjöld, deuxième secrétaire général des Nations unies, de 1953 à 1961. Il périt dans un accident d'avion lors d'une mission sur la crise congolaise – déjà ! – avant la fin de son mandat. Il reçut le prix Nobel de la paix à titre posthume.Ce sont aujourd'hui près de 300 étudiants qui viennent chaque année étudier auprès de nombreux enseignants et doctorants.Le site propose l'accès libre à de nombreux documents, bases de données et à un ensemble de publications et de ressources internet.
- Toutes les guerres du monde
- www.allworldwars.com/subjects.htm
- Le site "All World Wars" est dédié à l'histoire militaire du monde et à la science militaire, avec l'accent mis sur le XXe siècle.En six ans, ont été publiés plus de 120 documents sur l'histoire militaire dont certains originaux. Doctrines, théories, mémoires, campagnes et batailles en sont les principaux thèmes.
- Le conflit vu des États-Unis
- www.strategicstudiesinstitute.army.mil/pdffiles/pub789.pdf
- L'Institut des études stratégiques (SSI) du Collège de la guerre de l'armée américaine publie des études sur la sécurité nationale américaine et des analyses stratégiques. Ces publications sont destinées à alimenter le débat politique et à combler le fossé entre militaires et universitaires.Colin S. Gray propose une étude reconsidérant les implications des doctrines de guerre préemptive et préventive.Une autre étude de Phil Williams, professeur en sécurité internationale à l'université de Pittsburgh, préfigure, avec pessimisme, les conflits du XXIe siècle et se demande ce qui pourra empêcher le déclin de l'État, tel qu'il fut défini par le traité de Wesphalie : www.strategicstudiesinstitute.army.mil/pubs/display.cfm?pubID=867
- Stratégie de Sécurité Nationale américaine
- conflits.revues.org/index1648.html
- La revue "Cultures & Conflits" est une revue thématique trimestrielle de sociologie politique internationale, qui rend compte des choix épistémologpques du Centre d’études sur les conflits. Elle est soutenue par le Centre national du livre, le CNRS et le ministère de la Défense, et est co-éditée par le Centre d’études sur les conflits et l’Harmattan.De nombreux articles sont disponibles en version intégrale sur le site ou téléchargeables via le portail des revues Cairn.Francesco Ragazzi propose l’étude : « The National Security Strategy of the USA » ou la rencontre improbable de Grotius, Carl Schmitt et Philip K. Dick.Une lecture d'un impérialisme qui ne dit pas son nom.
- Le prix de la guerre
- costofwar.com/
- La guerre qui a lieu en Irak depuis 2003 a déjà coûté près de 800 milliards de dollars américains. Celle qui se déroule en Afghanistan depuis 2001 en a coûté 460 milliards.Le site a pu construire ce "compteur", évoluant en permanence, à partir d'une analyse des fonds alloués par le Congrès américain jusqu'à la fin de l'année fiscale 2011, et sur les rapports du Service de recherche de celui-ci.Le site du "National Priorities Project" rappelle que la législation américaine permet au ministère de la Défense de transférer des fonds qui n'apparaissent pas.
Agenda
- MUSÉE DE LA GRANDE GUERRE DU PAYS DE MEAUX
- La concrétisation du projet de musée consacré à la Première Guerre mondiale dans le Pays de Meaux est devenue possible par l’acquisition en 2005 de la collection privée de Jean-Pierre Verney, historien, spécialiste reconnu de la Première Guerre mondiale et ancien chargé de mission au ministère de la Défense. Il a en outre participé à la bande-dessinée "Putain de guerre" de Jacques Tardi avec ses textes historiques présents dans le livre.Le bâtiment de 7000 m², ouvert le 11/11/2011, a été conçu par l’architecte Christophe Lab. Organisé sur trois niveaux, le musée bénéficie d’un auditorium, de salles pédagogiques et d’un centre de documentation avec plus de 6 000 ouvrages, et met en scène ses collections sur 3 300 m2 d’exposition.Le Musée de la Grande Guerre a pour ambition de transmettre au grand public l’histoire de ce conflit. Les visiteurs y découvrent notamment la reconstitution d’un champ de bataille avec une tranchée française, un no man’s land et une tranchée allemande.Par une mise en regard des deux batailles de la Marne, ils peuvent prendre la mesure de l’évolution des Nations et des hommes au cours de ces quatre années de guerre.Toutefois, l’ampleur de la collection fait de ce nouvel équipement un musée généraliste sur la Première Guerre mondiale.La scénographie interactive (projections, écrans multimédia, ambiances olfactives…) permet à tous les publics de comprendre la Grande Guerre, et notamment comment cette période a fait basculer les sociétés belligérantes du XIXe siècle au XXe siècle.Marc Ferro, historien, est président du Conseil scientifique du Musée de la Grande Guerre.Il a initié, avec "FRÈRES DE TRANCHÉES : À L’OUEST, À L’EST" le premier cycle de conférences au début du mois de décembre 2011 :« Oublier la guerre, le temps d’un Noël, c’est aussi une façon de l’humaniser quand les ennemis se retrouvent frères. Mais la guerre ne les a pas oubliés, elle a sanctionné les auteurs, censuré les récits, gommé les souvenirs jusqu’à les réduire à des faits divers, symptômes des malheurs du temps. »Les compte-rendus des conférences (actes de Marc Ferro) seront prochainement disponibles sur le site ainsi que la programmation culturelle à venir.
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